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Au port de Sydney. |
Le chef du nouveau gouvernement de centre gauche a précisé que cet objectif passait d'une réduction de 26-28% à 43% d'ici à 2030, comme promis dans son programme électoral.
Cet objectif plus ambitieux "prépare l'Australie pour un avenir prospère, un avenir tiré par une énergie plus propre et moins chère", a-t-il plaidé, souhaitant que l'Australie "saisisse l'opportunité qui s'offre à elle d'agir sur le changement climatique".
Fin mai, l'Australie avait annoncé qu'elle présenterait "très bientôt" des objectifs plus ambitieux en matière d'émissions de gaz à effet de serre. La ministre des Affaires étrangères Penny Wong avait alors admis que l'Australie avait "négligé sa responsabilité" dans le passé et que Canberra n'"ignorerait" plus les appels des Nations du Pacifique à agir contre le changement climatique.
"Nous avons été élus sur un programme de réduction des émissions (des gaz à effet de serre) de 43% d'ici 2030 et une neutralité (carbone) atteinte d'ici 2050", avait-elle ajouté.
"Et ce ne sont pas que des paroles, nous l'inscrirons dans la loi et nous soumettrons très bientôt une nouvelle contribution au niveau national à la CCNUCC" (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), avait-elle promis.
Sous le précédent gouvernement conservateur, l'Australie - un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz au monde - jouait régulièrement les trouble-fêtes dans les négociations internationales sur le climat.
Le climato-scepticisme affiché par le précédent Premier ministre australien avait envenimé les relations entre Canberra et ses voisins et alliés du Pacifique.
Les feux de forêts dévastateurs et les inondations records en Australie ont mis en lumière la vulnérabilité du pays face aux conséquences du réchauffement climatique.
APS/VNA/CVN