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Plus de 40 % des femmes américaines atteintes d'obésité. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'obésité masculine aux États-Unis s'est par contre stabilisée à 35 % depuis une décennie, selon cette étude, publiée dans le Journal de l'Association médicale américaine (JAMA).
Par ailleurs, le taux d'obésité des enfants et adolescents américains âgés de 2 à 19 ans est d'environ 17%, selon une autre étude publiée dans le même journal médical.
"C'est une nouvelle qui n'est ni bonne ni surprenante", ont écrit Jody Zylke et Howard Bauchner, respectivement rédactrice adjointe et rédacteur en chef du JAMA, dans un éditorial commentant les deux études.
"L'épidémie d'obésité qui sévit aux États-Unis dure depuis maintenant trois décennies. D'immenses investissements ont été faits dans les domaines de la recherche, des soins cliniques et des programmes destinés à combattre l'obésité. Mais rares sont les données qui indiquent une diminution de ce problème", ont-ils déclaré.
Dans la première étude, des chercheurs du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont étudié le taux d'obésité parmi 2.368 hommes et 2.817 femmes adultes. Ces données ont été collectées à l'occasion de sondages nationaux conduits en 2013 et 2014 - les deux plus récents en la matière - ainsi que chez 21 013 participants interrogés entre 2005 et 2012.
L'obésité se définit par un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30. Un IMC de 40 ou plus est considéré comme un cas d'obésité morbide. L'IMC se calcule en divisant le poids (exprimé en kilogrammes) par le carré de la taille (exprimée en mètres).
Les résultats de l'étude montrent qu'en 2013-2014, le taux global d'obésité dans la population était de 38 %. Il était de 35 % pour les hommes et 40 % pour les femmes.
Pour la même période, on retrouve en outre un taux d'obésité morbide de 7,7 %, soit 5,5 % chez les hommes et 9,9 % chez les femmes.
Une analyse de l'évolution de ces chiffres entre 2005 et 2014 a révélé une tendance significative à l'augmentation linéaire des taux d'obésité et d'obésité morbide chez les femmes, mais aucune augmentation particulière parmi les hommes.