"Nous sommes plus que jamais prêts à coopérer avec l'agence, si l'agence équilibre sa position et respecte ses statuts et les accords de garanties", a dit M. Salehi. "Si c'est le cas, nous sommes prêts à coopérer comme avant et même plus avec l'agence", a-t-il insisté.
Ces déclarations surviennent alors que le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté le 18 novembre une résolution appelant à une plus grande coopération de l'Iran sur son programme nucléaire.
Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, avait publié un vaste catalogue d'éléments "crédibles" indiquant que l'Iran avait travaillé à la mise au point d'une arme nucléaire, ce que Téhéran dément.
Même s'il ne conclut pas que l'Iran est capable ou sur le point de se doter de l'arme nucléaire, le rapport constitue la prise de position la plus sévère de l'agence après huit ans d'enquête.
Le 17 novembre, M. Amano avait annoncé avoir proposé l'envoi d'une mission "d'experts de haut niveau" en Iran pour clarifier tous les points litigieux énumérés dans son rapport.
Selon l'agence Isna, le représentant de l'Iran à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a déclaré que son pays avait déjà invité des responsables de l'AIEA en Iran pour discuter des questions soulevées dans le rapport.
AFP/VNA/CVN