>>Trump promet de nouvelles sanctions "majeures" contre l'Iran
>>Trump: si les Iraniens renoncent au nucléaire, "je serai leur meilleur ami"
Le président Hassan Rohani lors d'une rencontre avec des ministres à Téhéran, le 25 juin. |
Dans un contexte de tensions croissantes, Téhéran a annoncé le 8 mai qu'il cessait de se sentir tenu par les limites que cet accord conclu en 2015 à Vienne avec six puissances internationales impose à ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi.
Cette annonce est présentée comme une riposte à la décision prise un an plus tôt par Washington de sortir unilatéralement de l'accord et de réimposer des sanctions contre la République islamique avait été assortie d'un ultimatum.
Téhéran avait en effet donné "60 jours" aux autres États parties au pacte de Vienne (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) pour l'aider à contourner ces sanctions qui paralysent son économie, tout particulièrement son système financier, et ses exportations pétrolières.
Dans le cas contraire, Téhéran avait menacé de cesser les restrictions consenties "sur le degré d'enrichissement de l'uranium" (limité à 3,67% par l'accord de Vienne) et de reprendre un projet de construction d'un réacteur à eau lourde à Arak, mis en sommeil avec l'accord.