Vue générale d’une réunion d'Istanbul sur le nucléaire iranien qui s'est achevé le 14 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
À l'agence de presse semi-officielle ISNA, M. Salehi a déclaré que "la réunion d'Istanbul était un point crucial" de l'histoire des négociations sur le nucléaire iranien avec des résultats positifs. Le nouveau cycle de négociations sur le nucléaire entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, France, Russie, Chine et Grande-Bretagne plus l'Allemagne, G5+1) s'est achevé le 14 avril à Istanbul, les deux parties qualifiant les négociations de positives et acceptant de se rencontrer le 23 mai à Bagdad.
Les deux parties ont déclaré que les résultats des négociations étaient "satisfaisants", a fait savoir M. Salehi, ajoutant qu'"actuellement, la situation a changé et les deux parties sont déterminées à résoudre les problèmes". M. Salehi a ajouté que l'occident doit également renforcer la confiance et pour cela le G5+1 doit lever les sanctions avant le début des négociations de Bagdad en mai, selon ISNA.
Concernant le cœur même des négociations sur le nucléaire, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que si la République islamique recevait du fuel nucléaire hautement enrichi, son positionnement vis-à-vis de l'uranium enrichi serait différents, a rapporté ISNA.
Par ailleurs, M. Salehi a souligné que l'Iran, en tant que signataire du Traité de non-prolifération (TNP), avait le droit "d'enrichir de l'uranium à différents niveaux si nécessaire". L'occident doit comprendre que l'Iran ne renoncera pas à ses droits, a-t-il poursuivi.
Le président américain Barack Obama a fait savoir le 15 avril que les États-Unis poursuivraient leur politique en faveur de la résolution diplomatique du programme nucléaire controversé de l'Iran. Il a ajouté que l'Iran subirait de nouvelles sanctions si le pays ne tirait pas profit des nouvelles négociations.
XINHUA/VNA/CVN