>>L'Iran répondra à la saisie d'un de ses pétroliers par le Royaume-Uni
>>Nucléaire: l'accord de 2015 ne survivra que si toutes les parties restent engagées
Le président iranien Hassan Rohani (droite) et son homologue américain Donald Trump. |
"Nous sommes toujours prêts à négocier. Je vous demande à cet instant même d'abandonner les intimidations, de lever les sanctions et d'en revenir à la logique et à la sagesse. Nous sommes prêts", a dit le président iranien Hassan Rohani, cité par l'Agence de presse semi-officielle Mehr.
Les dirigeants de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, parties à l'accord nucléaire de 2015, se sont déclarés dimanche 14 juillet "extrêmement préoccupés" par l'escalade des tensions dans la région du Golfe, laquelle peut mettre l'accord en danger à moins que les parties concernées ne reprennent le dialogue, selon eux.
Un an après la sortie unilatérale de Washington de ce pacte, l'Iran annonçait le 8 mai dernier qu'il se désengageait de certaines de ses parties et donnait 60 jours aux Européens pour l'aider à garantir les bénéfices économiques qui lui étaient promis par le texte adopté à Vienne en juillet 2015.
Le 7 juillet, Téhéran a annoncé qu'il élevait le taux de pureté de son uranium faiblement enrichi au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord de 2015. Le lendemain, l'Iran a révélé avoir élevé ce taux à au moins 4,5%. Suite à ces annonces, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo ainsi que d'autres hauts fonctionnaires de l'administration Trump ont promis davantage d'isolement et de sanctions contre Téhéran.
Xinhua/VNA/CVN