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Photo de famille des chefs d'État africains participant au Sommet de l'Uémoa, le 12 juillet 2019 à Abidjan. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous avons convenu d'un sommet extraordinaire de la Cédéao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, 15 pays), le 14 septembre prochain à Ouagadougou, pour mieux coordonner nos efforts et (...) prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de combatte le terrorisme", a déclaré Alassane Ouattara, à l'issue d'un sommet des chefs d'État de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, qui regroupe huit pays).
Le Sommet de l'Uémoa a "condamné vigoureusement les attaques terroristes récurrentes au Burkina, Mali et Niger", trois pays membres de l'organisation.
Le président ivoirien a plaidé pour "une synergie, car il ne suffit pas de s'en tenir aux forces conjointes du G5 Sahel (...), mais il faut que ce soit l'ensemble des pays de la Cédéao, le Tchad et le Cameroun avec nous dans cette coalition".
Les propositions issues de cette rencontre de Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l'ONU fin septembre.
La force antijihadiste Barkhane mobilise quelque 4.500 militaires dans cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie). Ils luttent contre des attaques qui se sont étendues au centre et sud du Mali ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins, devenant de plus en plus fréquentes. Le nombre de victimes se chiffre en milliers malgré le déploiement massif de forces de sécurité.
Hormis la Guinée-Bissau représentée par son Premier ministre Aristides Gomez, les présidents des autres pays membres de l'Uémoa étaient tous présents à ce sommet: Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Patrice Talon (Bénin), Macky Sall (Sénégal), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo) et Mahamadou Issoufou (Niger).
La population globale de l'Uémoa avoisine les 90 millions d'habitants qui ont en partage le franc CFA comme monnaie.