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Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, à Téhéran en mars dernier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un rapport du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, qui a été achevé le 31 mai et divulgué le 7 juin, M. Grossi a écrit que l'AIEA "cherche toujours à obtenir des explications de Téhéran sur la présence de particules d'uranium d'origine anthropique identifiées par l'agence dans trois sites non déclarés en Iran : Turquzabad (2019), Varamin (2020) et Marivan (2020)".
Dans son rapport, M. Grossi s'est également déclaré "vivement préoccupé par la présence de matières nucléaires sur ces sites non déclarés".
En réponse au rapport de l'AIEA, la Mission permanente de l'Iran auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales à Genève a déclaré dans un communiqué que la remise en question de la nature "pacifique" du programme nucléaire iranien n'a aucune raison d'être alors que les activités nucléaires du pays ont été entièrement supervisées, contrôlées et soigneusement vérifiées par l'AIEA.
En novembre de l'année dernière, l'Iran a rejeté comme "sans fondement" l'affirmation d'une résolution de l'AIEA, proposée par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, selon laquelle des "traces d'uranium" avaient été trouvées sur un certain nombre de sites "non déclarés".
Le directeur général de l'AIEA a effectué une visite de deux jours à Téhéran, capitale de l'Iran, au début du mois de mars. À cette occasion, les deux parties sont convenues de poursuivre leurs interactions sur la base de la coopération de l'Iran et d'une plus grande ouverture aux inspections de l'agence.
Xinhua/VNA/CVN