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| Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov prend la parole lors d'un point presse à Genève. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons pris bonne note de l'intention des États-Unis, du moins en paroles, de continuer à respecter l'accord de 1988 sur la notification des lancements d'ICBM et de SLBM", a déclaré M. Ryabkov.
"En conséquence, dans le cadre du nouveau traité New START (nouveau traité de réduction des armes stratégiques), les notifications ne seront pas transmises, mais dans le cadre de cet accord (de 1988), les procédures pertinentes seront maintenues de notre côté", a-t-il poursuivi.
Les États-Unis et l'ex-Union soviétique avaient signé un accord de notification de lancement de missiles balistiques en 1988.
"Par conséquent, un certain niveau de transparence et de prévisibilité sera maintenu dans ce domaine, ce qui nous permettra d'éviter toute nouvelle escalade dangereuse", a ajouté le responsable russe.
Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé que Moscou suspendrait sa participation au New START, mais ne s'en retirerait pas. Le 1er mars, M. Poutine avait signé une loi suspendant officiellement la participation de la Russie au traité.
"Notre décision de suspendre le New START est inébranlable, quelles que soient les mesures ou contre-mesures prises par les États-Unis. En outre, notre condition pour que le traité fonctionne pleinement est que les Etats-Unis renoncent à leur politique fondamentalement hostile à l'égard de la Russie", a affirmé M. Ryabkov.
Le département d'État américain avait précédemment annoncé qu'à partir du 1er juin, Washington cesserait de fournir à Moscou des données sur l'état et l'emplacement de ses missiles et lanceurs couverts par le New START.
Xinhua/VNA/CVN
