>> Téhéran envoie une équipe technique à Vienne pour répondre aux questions de l'AIEA
>> L'Iran critique l'approbation par l'AIEA d'une résolution anti-iranienne
>> Nucléaire : le chef de l'AIEA en Iran dans les "jours à venir"
Le président iranien Ebrahim Raïssi (droite) rencontre le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi à Téhéran le 4 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Iran "s'est déclaré prêt à poursuivre sa coopération et à fournir davantage d'informations et d'accès pour résoudre les questions de garanties en suspens", selon un communiqué conjoint de l'AIEA et de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), publié samedi 4 mars sur le site web de l'AIEA.
Les questions de garanties en suspens concernant l'Iran seraient l'un des points de blocage des négociations sur le nucléaire iranien, qui sont dans l'impasse depuis août dernier. Alors que l'AIEA a accusé l'Iran de ne pas fournir "d'explications techniquement crédibles" pour les activités nucléaires menées sur trois sites non déclarés, les responsables iraniens ont rejeté à plusieurs reprises cette affirmation et ont insisté sur la transparence et la nature pacifique de son programme nucléaire.
Cette déclaration commune fait suite à la visite du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, à Téhéran vendredi 3 mars et samedi 4 mars, au cours de laquelle il a rencontré le président iranien Ebrahim Raïssi, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et le président de l'AEOI, Mohammad Eslami.
Lors d'une conférence de presse tenue samedi 4 mars à Vienne au retour de M. Grossi de Téhéran, le chef de l'AIEA a déclaré que les caméras de surveillance seront rebranchées sur plusieurs sites nucléaires iraniens.
Plus tôt dans la journée de samedi 4 mars, M. Grossi avait indiqué depuis Téhéran que la coopération entre l'AIEA et l'Iran et le "bon accord" auquel les deux parties devraient parvenir contribueront à la relance de l'accord nucléaire iranien de 2015.
L'Iran a signé l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC), avec les puissances mondiales en juillet 2015, acceptant de mettre certaines limites à son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions pesant sur le pays. Les États-Unis se sont toutefois retirés de l'accord en mai 2018 et ont réimposé leurs sanctions unilatérales à Téhéran, incitant ce dernier à abandonner certains de ses engagements nucléaires pris dans le cadre de cet accord.
Les pourparlers sur la relance du PAGC ont débuté en avril 2021 à Vienne. Aucune percée n'a été réalisée après le dernier cycle de discussions en août dernier.
Xinhua/VNA/CVN