>>L'Iran fait passer sa capacité d'enrichissement de l'uranium à 16.500 UTS
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Photo fournie par la présidence iranienne montrant une capture écran de la cérémonie pour la mise en service et les tests de centrifugeuses en Iran, avec le président Hassan Rohani (centre), le 10 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au cours de l'événement, du gaz a été injecté dans 164 centrifugeuses semi-industrielles IR-6 qui sont devenues pleinement opérationnelles dans l'usine d'enrichissement d'uranium à Natanz, et 30 centrifugeuses IR-6S sont entrées en première phase d'injection de gaz dans la même usine, selon l'agence de presse officielle IRNA.
Le président iranien Hassan Rohani a donné l'ordre depuis la capitale Téhéran d'introduire de l'hexafluorure d'uranium dans les cascades de Natanz, et a prononcé un bref discours pour défendre les réalisations du programme nucléaire iranien sous son administration, a rapporté la télévision d'État.
Hassan Rohani a déclaré que les États-Unis, les pays européens et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avaient contracté une "dette" à l'égard de l'Iran, puisque le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires oblige les États nucléaires et l'AIEA à "aider" les signataires dans leurs activités nucléaires pacifiques.
Outre le lancement des centrifugeuses IR-6 à Natanz, d'autres innovations ont été dévoilées dans l'exposition, comme la fabrication et l'assemblage du premier prototype de centrifugeuses IR-9S et IR-9-1B, actuellement sous test mécanique, selon les communiqués officiels.
"Aujourd'hui, nous sommes arrivés à la centrifugeuse IR-9 d'une capacité de 50 SWU en matière de technologie, qui produisent 50 à 60 fois plus que les anciennes centrifugeuses", a déclaré lors de l'événement Ali-Akbar Salehi, responsable de l'Organisation de l'énergie atomique de l'Iran, cité par Press TV.
Photo d'archives montrant un inspecteur de l'AIEA dans le complexe nucléaire de Natanz en Iran, le 20 janvier 2014. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En vertu de l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC), l'Iran est réduit à l'utilisation d'un certain nombre de centrifugeuses d'enrichissement d'uranium de première génération (IR-1) jusqu'en 2025.
Un an après que les États-Unis eurent unilatéralement abandonné l'accord en mai 2018 et réimposé des sanctions contre l'Iran, Téhéran a commencé à manifester moins de respect de ses obligations dans le cadre du PAGC. L'administration américaine actuelle s'est engagée à revenir au PAGC, mais demande à l'Iran de respecter pleinement ses engagements en premier, tandis que Téhéran demande à Washington de lever toutes les sanctions contre lui avant qu'il revienne à une conformité totale avec le PAGC.
La Commission mixte du PAGC a repris les pourparlers dans la capitale autrichienne pour relancer l'accord cette semaine. La levée des sanctions contre l'Iran et les mesures de mise en œuvre nucléaire figurent en tête de l'ordre du jour.