>>Barrage sur le Nil : reprise des négociations à Kinshasa
>>Barrage du Nil : l'ONU offre son aide pour briser les pourparlers tripartites sans issue
Vue générale du Nil bleu passant à travers le Grand barrage de la Renaissance construit par l'Éthiopie, près de Guba, le 26 décembre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je pense qu'on ne saurait assez souligner l'importance du compromis et de la coopération", a estimé Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en réponse à la question sur la réaction de M. Guterres à l'égard de l'échec des récentes négociations entre l'Éthiopie, l'Égypte et le Soudan sous les auspices de l'Union africaine (UA).
"Nous avons pris note de la conclusion des discussions à Kinshasa (en République démocratique du Congo, RDC). Nous continuons à exhorter les parties prenantes à poursuivre leurs efforts pour adopter des démarches concrètes vers la signature d'un accord à ce sujet".
Les initiatives du président de la RDC, Félix Tshisekedi, président de l'UA, de rassembler les parties sont bienvenues. Les Nations Unies sont prêtes à appuyer ces efforts, a ajouté M. Dujarric. "Mais je pense que le message crucial, c'est la poursuite du compromis et de la coopération".
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré mardi 6 avril que les récentes négociations à Kinshasa n'avaient fait aucun progrès et n'avaient pas réussi à déboucher sur un accord.
L'Éthiopie, pays en amont du Nil, a démarré les travaux de construction du barrage en 2011, tandis que l'Égypte craint que celui-ci n'affecte leur part des ressources en eau. Le Soudan, un autre pays situé en aval du bassin du Nil, a récemment exprimé la même préoccupation. Ces dernières années, les négociations tripartites, y compris celles sous l'égide de Washington et les plus récentes sous celle de l'UA, centrées sur les règlements de rétention d'eau et d'opération du barrage doté d'une capacité totale de 74 milliards de mètres cubes d'eau, ont été infructueuses.
Xinhua/VNA/CVN