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Le ministre japonais des Affaires étrangères, Motegi Toshimitsu |
Photo : Kyodo/VNA/CVN |
Selon le ministère japonais des Affaires étrangères, lors de l'entretien, Motegi Toshimitsu a exprimé de vives préoccupations devant les actes chinois en Mer Orientale (Mer de Chine méridionale) et en Mer de Chine orientale, dont les incursions par des navires des Garde-côtes chinois dans les eaux des îles Senkaku/Diaoyu et l'application de la nouvelle loi chinoise sur la police maritime.
Lors de l'entretien, les deux parties ont affirmé le rôle important du Japon et de la Chine dans le règlement des questions régionales et internationales.
Elles ont également convenu de poursuivre les discussions sur les relations économiques entre les deux pays, la réponse au COVID-19, la lutte contre le changement climatique. Par ailleurs, elles ont échangé leurs points de vue sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, ou la promotion de la stabilité au Myanmar…
Auparavant, lors d’une réunion annuelle entre les ministères chinois et japonais de la Défense fin mars, le représentant du Japon avait exprimé de vives préoccupations concernant la nouvelle loi chinoise sur la police maritime, ainsi que les actes de la Chine aggravant les tensions en Mer Orientale et en Mer de Chine orientale lors de ces derniers temps.
Le fait que la Chine a déployé plus de 200 navires dans les eaux des îles de Sinh Tôn (Sin Cowe) dans l'archipel de Truong Sa (Spratleys) du Vietnam est un acte marquant une escalade inquiétante en Mer Orientale. De nombreux pays ont exprimé leur inquiétude et ont exigé que la Chine retire immédiatement ses navires de cette zone maritime et mette fin à l'agression.
La porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Thi Thu Hang, a affirmé que les activités des navires chinois dans les eaux de l’île de Sinh Tôn Dông (Grierson Reef) dans l’archipel de Truong Sa (Spratleys) du Vietnam portaient atteinte à la souveraineté vietnamienne et à des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM), allaient à l’encontre de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), compliquaient la situation et ne profitaient pas aux négociations entre l'ASEAN et la Chine pour parvenir à un Code de conduite en Mer Orientale.
VNA/CVN