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| Une réunion du Conseil des droits de l'homme à Genève (Suisse). |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le moment était venu de reconnaître le droit au développement parmi les droits de l'homme, au même titre que les autres droits et libertés fondamentales", a déclaré Amina J. Mohammed, secrétaire générale adjointe de l'ONU et présidente du Groupe des Nations unies pour le développement durable.
En décembre 1986, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration sur le droit au développement.
Cependant, a souligné Mme Mohammed : "Aujourd'hui, le droit au développement reste une intention audacieuse, qui doit encore être réalisée pour des milliards de personnes, toujours en attente d'une reconnaissance formelle ; le moment est venu d'en faire une réalité".
Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, a déclaré lors de la réunion, que le monde était maintenant à mi-chemin du cadre de 15 ans de l'Agenda 2030. Cependant, a-t-il ajouté, les Objectifs de développement durable ont gravement dévié.
"À cet égard, le Sommet sur les objectifs de développement durable en septembre sera une étape clé pour dynamiser le droit au développement et veiller à ce que les objectifs soient atteints", a-t-il noté.
Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, a indiqué que le Haut-Commissariat aux droits de l'homme avait la responsabilité particulière d'intégrer le droit au développement dans le système plus large des Nations unies, ainsi que de mobiliser le soutien international pour concrétiser le droit au développement.
Dans le même temps, le droit au développement est parallèle à l'approche du développement humain, a déclaré Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement. Débloquer de nouvelles sources de financement serait essentiel, a-t-il souligné.
Le droit au développement "consiste à créer un environnement dans lequel les gens pourraient vivre dans la dignité et le respect, à l'abri de la pauvreté, de la faim, de la maladie et de l'oppression", a déclaré Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
La Déclaration indique clairement que la participation des peuples est fondamentale pour le droit au développement et pour la réalisation du droit à la santé pour tous, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, ajoutant que les pays avaient le devoir de coopérer les uns avec les autres.
Plus de 35 ans après son adoption, la Déclaration sur le droit au développement a retrouvé sa pertinence dans un monde qui subissait actuellement une importante transformation structurelle, a indiqué Li Yuefen, conseillère principale au Centre Sud. "Il est essentiel que la promotion, la protection et la réalisation du droit au développement se poursuivent dans le cadre de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable", a-t-elle ajouté.
Xinhua/VNA/CVN
