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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh, le 27 février à Téhéran. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a indiqué lors de sa conférence de presse hebdomadaire que les sujets abordés aux pourparlers de Vienne étaient "très clairs pour tous". "Nous n'accepterons rien jusqu'à ce que nous acceptions tout", a-t-il affirmé, cité par l'Agence de presse officielle IRNA.
M. Khatibzadeh a rappelé que l'échange de messages entre Téhéran et Washington se faisait par l'intermédiaire d'Enrique Mora, coordinateur de l'Union européenne pour les négociations de Vienne, et que "l'Iran et les P4+1 (Royaume-Uni, Chine, France, Russie plus Allemagne) ont fait de leur mieux et attendent une réponse adéquate aux inquiétudes de la part de Washington".
Les États-Unis ont adopté une "politique du retard" mais l'atmosphère des pourparlers de Vienne n'est "pas négative" à l'heure actuelle, a expliqué le porte-parole, ajoutant que c'était toujours une bonne manière de sauver le PAGC.
En 2015, l'Iran a signé le PAGC avec plusieurs puissances mondiales, dont les Etats-Unis. Cependant, l'ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l'accord en mai 2018 et a réimposé des sanctions contre Téhéran, poussant ce dernier à renoncer à certains de ses engagements nucléaires.
Depuis avril 2021, huit séries de pourparlers ont eu lieu dans la capitale autrichienne entre l'Iran et les autres parties au PAGC pour relancer ce dernier.