Telle est l'estimation des professionnels au colloque "Investissement étranger au Vietnam en période d'après crise" tenu vendredi à Hanoi. L'impact le plus important de cet afflux est d'augmenter la solvabilité sur le marché des titres, d'apporter des expériences aux investisseurs domestiques afin de perfectionner le marché financier. La participation des investisseurs étrangers permet aussi d'animer la bourse nationale.
Selon les professionnels, le Vietnam a besoin de politiques plus ouvertes pour attirer davantage l'IIE, tout en prévoyant les mesures de protection contre les risques que peuvent présenter un afflux continu de ce type de fonds. Selon Nguyên Doan Hùng, vice-président du Comité d'État de la bourse, l'IIE au Vietnam a eu une tendance à stagner en 2008-2009 avec 13.000 comptes de transactions dont 1,5% appartenaient à des investisseurs étrangers. Actuellement, les investisseurs indirects étrangers représentent de 20% à 25% des transactions boursières.
De 2001 à 2009, le pays a attiré plus de 8.400 projets étrangers avec 124,4 milliards de dollars enregistrés. Ces derniers temps, les investissements étrangers contribuent une source de capitaux importante pour le développement socio-économique du pays. Cependant, on trouve des limitations en la matière. Par exemple, certaines entreprises causent la pollution de l'environnement ou importent des technologies arriérées au Vietnam. De nombreuses localités ne s'intéressent pas encore suffisamment à la qualité des investissements.
Pour surmonter ces limitations, il faudrait prendre des mesures efficaces sur la planification, la gestion étatique, la promotion commerciale pour bien contrôler la qualité de ces capitaux, selon Dô Duc Hoàng, chef du Département des investissements étrangers. Il est nécessaire de pratiquer des politiques encourageant l'investissement dans le développement urbain, les infrastructures techniques, les logements sociaux, notamment dans les zones industrielles, franches et de high-tech, a-t-il suggéré. Et d'ajouter que les localités devraient souvent réexaminer les projets licenciés et durcir leur ton contre le retard dans le déploiement ou la faible efficacité économique.
Hiên Trâm/CVN