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Des tirs et des explosions ont secoué le 16 avril Khartoum, la capitale du Soudan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Notre capacité à déplacer du personnel et du matériel est limitée. Le ciblage et le pillage des locaux humanitaires doivent cesser. Les attaques contre les biens et les installations humanitaires ont un impact grave sur notre capacité à reprendre les opérations d'aide vitale", a déclaré l'OCHA.
L'OCHA a indiqué que le Programme alimentaire mondial avait temporairement suspendu ses opérations après le meurtre de trois membres de son personnel dans l'État du Darfour du Nord.
Les attaques visant les installations publiques essentielles, comme les infrastructures liées à la santé, l'eau, l'assainissement et l'hygiène, affectent en outre gravement l'accès des Soudanais aux services essentiels. Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a déclaré aux journalistes lors de son briefing quotidien que les travailleurs humanitaires présents à Khartoum étaient obligés de rester confinés.
Des travailleurs humanitaires ont indiqué que neuf hôpitaux à Khartoum et deux autres à Bahri (Khartoum Nord) avaient fermé en raison des bombardements et de l'insécurité.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a en outre averti que plusieurs hôpitaux de Khartoum manquaient de sang, de matériel de transfusion, de liquides intraveineux et d'autres fournitures médicales vitales.
APS/VNA/CVN