>>L’ASEAN promeut la coopération avec le FMI, la BM et l’ONU pour régler les défis
>>L’Indonésie prépare des plans pour mieux faire face aux catastrophes naturelles
Les soldats indonésiens en patrouille à Bali pour assurer la sécurité et la sûreté des délégués et des participants aux assemblées du FMI et de la BM. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Susiwijono, chef du comité d’organisation de ces événements, a souligné que le gouvernement avait mis en place des mesures préventives pour gérer les catastrophes naturelles, en coordination avec les organes concernés pour organiser des exercices d'évacuation dans les hôtels où séjournaient les délégués.
Il a ajouté que les agences concernées sont en mesure d'anticiper les catastrophes naturelles et ont préparé des mesures pour assurer la sécurité des délégués. Aucun impact significatif du séisme n’a été constaté sur les multiples sites de la réunion à Nusa Dua, et le système d’alerte précoce n’a détecté aucun signe de tsunami, a-t-il noté.
Le gouvernement et le FMI ont également organisé des réunions avec les équipes de gestion des hôtels sur les plans d’évacuation et préparé diverses mesures et installations en cas de catastrophe naturelle, a expliqué Susiwijono.
Il a également souligné qu'aucun délégué n'avait annulé ses plans à la suite du séisme à Java de l’Est. Ce tremblement de terre intervient moins de deux semaines après deux séismes de magnitude 6,1 et 7,5 suivi d’un tsunami, qui a frappé l’île indonésienne des Célèbes à Sulawesi, dans le Centre de l'Indonésie.
Le nombre de morts s’est élevé à 2.045 personnes, tandis que 10.679 autres ont été blessées et 5.000 sont portées disparues. La double catastrophe a endommagé plus de 67.300 maisons et plus de 82.770 personnes ont dû être évacuées.
L’Indonésie, un archipel de 17.000 îles et îlots formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne et eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique.
VNA/CVN