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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe et la conseillère d’État et ministre birmane des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi se serrent la main avant leur entretien à Tokyo, le 9 octobre. |
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a fait cette déclaration avant son entretien bilatéral à Tokyo avec la conseillère d’État et ministre birmane des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi, à l’occasion du voyage au Japon de la dirigeante birmane pour participer au 10e sommet Mékong - Japon.
Selon l’agence Kyodo News, le Premier ministre Shinzo Abe a promis un soutien continu du Japon à la réalisation du retour des réfugiés rohingya au Myanmar. "Bien que ce soit un problème complexe et grave, le Japon réfléchira avec le Myanmar et soutiendra les efforts du gouvernement du Myanmar pour le résoudre", a déclaré Abe aux journalistes après leur réunion à Tokyo.
Le Premier ministre Shinzo Abe a également déclaré que le Japon apporterait également son soutien afin de créer un environnement propice à la réinstallation des minorités musulmanes, y compris la construction de maisons.
Selon le chef du gouvernement japonais, l’aide du Japon annoncée en 2016, d’un montant de 800 milliards de yens (7 milliards de dollars) provenant des secteurs public et privé, a porté "régulièrement" ses fruits.
Au cours de l’entretien, il a également promis de fournir jusqu’à 70 milliards de yens sous forme de prêts à faible taux d’intérêt pour des projets de développement dans la plus grande ville du Myanmar, Yangon, selon le ministère japonais des Affaires étrangères cité par l’agence Kyodo News.
Plus de 720.000 Rohingyas ont fui l’État birman de Rakhine pour se réfugier au Bangladesh après que l’armée birmane a lancé une une campagne de représailles fin août 2017 au lendemain des attaques contre des postes de police par des rebelles séparatistes rohingyas, selon les chiffres de l’ONU.
En juin dernier, le gouvernement biman avait signé un protocole d’accord avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), leur permettant de s’impliquer dans le processus de rapatriement.
Ce texte est une première étape nécessaire pour établir un cadre de coopération entre l’ONU et le gouvernement birman afin de créer des conditions propices au rapatriement librement consenti, sûr, digne et durable des réfugiés depuis le Bangladesh et d’aider à créer des moyens d’existence améliorés et résilients pour toutes les communautés vivant dans l’État de Rakhine.
Le HCR et le PNUD ont mené en septembre des évaluations initiales dans 23 villages et trois zones villageoises de l’État de Rakhine. En commençant par l’évaluation des besoins pour identifier et mettre en œuvre des projets à impact rapide, ils espèrent lancer des mesures visant à rétablir la confiance et la cohésion sociale avec les communautés locales.
VNA/CVN