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| La ministre indonésienne des Affaires étrangères, Retno Marsudi, prend la parole lors de l'événement. |
| Photo : kemlu.go.id/CVN |
S'exprimant lors de la conférence ministérielle du 3e Sommet pour la démocratie à Séoul, en République de Corée, le 18 mars, Retno Marsudi a souligné que la voie vers une gouvernance numérique mondiale doit être libre, ouverte, sécurisée, non fragmentée et inclusive.
Les technologies transformatrices, telles que l’IA, doivent être exploitées par et pour les intérêts du plus grand nombre. L'Indonésie a introduit des réglementations sur l'éthique de l'IA, tant au niveau national que dans le cadre de l'ASEAN.
La deuxième étape consiste à réduire la fracture numérique mondiale. Les technologies telles que l’IA doivent être traitées comme des biens publics mondiaux, afin que les pays puissent accéder aux ressources numériques facilement, de manière juste et équitable. La voix des pays en développement doit devenir un élément essentiel de l’ensemble du développement numérique mondial.
À cet égard, le ministre Retno Marsudi a indiqué que l'Indonésie participait activement aux négociations sur le Pacte numérique mondial et à d'autres voies au sein des Nations unies et d'autres forums internationaux.
La troisième étape consiste à garantir une atténuation collective des risques, a-t-elle déclaré, ajoutant que l’IA peut être une arme à double tranchant. Si l’IA est un outil pour la démocratie, elle peut également être utilisée comme un outil de manipulation et de désinformation. Par conséquent, la culture numérique et l’innovation contre les fausses informations manipulées et les utilisations abusives de l’IA ainsi que contre les cyberattaques.
VNA/CVN
