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La ville de Sao Paulo sous le soleil de plomb. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Évitez toute exposition prolongée au soleil. Hydratez vous!", a averti sur X le système d'alerte municipal de Rio, en annonçant une température ressentie de 62,3oC degrés Celsius à 09h55 locales à Guaratiba, un quartier de l'ouest, après 60,1oC la veille, un record depuis que ce type de mesure a commencé en 2014.
La zone ouest de Rio est composée de quartiers pauvres, excentrés et mal desservis, où vit plus de 40% de la population de cette ville de plus de six millions d'habitants. Avec une température réelle maximale de 42oC dimanche, la température ressentie est montée au plus haut même dans le quartier résidentiel du Jardin botanique dans le Sud de Rio, privilégié avec sa nombreuse végétation et où la température ressentie est montée à 57,7oC.
Emblématiques de Rio, les plages d'Ipanema et Copacabana étaient noires de monde dimanche. Beaucoup ont également trouvé refuge au parc de Tijuca, véritable poumon vert en pleine ville. À Sao Paulo, plus importante ville d'Amérique du Sud avec le double d'habitants de Rio, plus de 12 millions, la journée de samedi a été la plus chaude de l'année avec un mercure qui a grimpé à 34,7oC.
C'est la température la plus élevée pour un mois de mars depuis que l'Institut national brésilien météorologique (Inmet) a commencé ses mesures en 1943. La journée de dimanche a apporté un soulagement à peine perceptible : le thermomètre est redescendu à 34,3oC, au niveau du précédent record pour un mois de mars enregistré en 2012.
Là encore, les parcs de la métropole la plus peuplée du Brésil, ont fait le plein. Beaucoup se sont aussi lancés à l'assaut du littoral, provoquant des embouteillages monstre aux portes de la ville, jusqu'à former une file de 20 kilomètres de voitures, selon les médias locaux.
APS/VNA/CVN