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Deux des 23 chalutiers détruits, le 5 avril, par les autorités indonésiennes après leur saisie pour pêche illégale. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Nous savons que davantage de pays et institutions internationales sont désormais conscients que la pêche illégale, non réglementée et non déclarée (INN) est devenue un crime transnational qui entraîne des impacts extraordinaires, globaux et négatifs, non seulement pour les industries de la pêche, mais aussi pour l’environnement, a-t-il déclaré au 2e Symposium international sur la criminalité de la pêche.
La pêche illégale est également liée à d’autres crimes tels que la contrebande de marchandises et le trafic de stupéfiants, et elle viole les règlements sur la protection de la nature, a poursuivi le chef de l’État indonésien, estimant que l’INN pourrait menacer la survie de la Terre si elle est autorisée à se développer.
Les mers sont une source de revenus pour 520 millions de personnes et fournit de la nourriture à 2,6 milliards de personnes de par le monde.
Selon les données de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en 2014, l’Indonésie était le deuxième producteur mondial de poissons de mer, après la Chine, avec plus de 6 millions de tonnes, soit 6,8% de la production mondiale des pêches de capture marine.
L’Indonésie subit des pertes économiques de 20 milliards de dollars par an à cause de la pêche illégale, qui a également menacé l’existence de 65% des récifs coralliens indonésiens. Les autorités indonésiennes ont arrêté et coulé 236 bateaux de pêche pour la pêche illégale dans ses eaux.
Le 2e Symposium international sur la criminalité de la pêche a vu la participation de 46 pays dont l’Australie, l’Autriche, la Chine, l’Inde, le Ghana, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Vietnam.