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Des gens font la queue pour monter à bord de l'A380 lors du Salon aéronautique de Farnborough, le 14 juillet |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La production de l'A380 amorce dès cet automne une baisse de cadence, à un appareil par mois à partir de 2018 (seuil minimum pour conserver les compétences), contre 2,5 par mois aujourd’hui, en raison d'un trou d’air dans les commandes, indique le quotidien.
"Cette décision nous permet de lisser nos livraisons en attendant de nouvelles commandes", explique Alain Flourens, directeur du programme A380, au Figaro.
Avec cette réduction de cadence, Airbus a désormais devant lui environ dix ans de production. Il restait en effet à fin août 2016, 124 superjumbos à livrer sur les 319 appareils commandés, depuis son lancement commercial en 2000, explique le journal. La commande iranienne (12 exemplaires) qui attend l’obtention d’une licence d’exportation pour se concrétiser, ne suffira pas à doper le carnet de commandes.
Cette année, Airbus livrera 27 A380, autant qu’en 2015. Et trois appareils de moins que lors du pic de production, constaté entre 2012 et 2014, détaille le quotidien.
"Nous pourrions développer d’autres versions, mais aujourd’hui la demande des compagnies porte sur l’optimisation de l’avion actuel. Nous allons améliorer sa productivité, en optimisant la cabine et en offrant plus de flexibilité et de liberté dans l’aménagement de celle-ci par nos clients", développe Alain Flourens.
"L’A380 a toujours sa place dans le portefeuille produit d’Airbus. Il répond parfaitement à la hausse du trafic aérien et à la saturation des aéroports", conclut le responsable.