>>Cyclone en Inde : 49 personnes toujours disparues et au moins 91 morts
>>Au moins 33 morts et plus de 90 disparus sur le passage du cyclone Tauktae
Des poteaux électriques abattus par le cyclone Tauktae, le 19 mai à Mahuva, en Inde. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le département météorologique indien, la zone de dépression devrait être formée d'ici samedi au large des côtes orientales de l'Inde.
Il est "très probable" que le système s'intensifie progressivement pour devenir une tempête cyclonique qui pourrait atteindre les États du Bengale occidental et d'Odisha aux alentours du 26 mai.
Le monstrueux cyclone Tauktae a balayé les États côtiers dans l'Ouest de l'Inde lundi 17 mai, à l'heure où le pays est fragilisé par une deuxième vague de l'épidémie de coronavirus d'une grande violence depuis la fin mars.
Avant même que le système cyclonique ne touche terre dans l'État du Gujarat, des rafales atteignant 185 km/h et des pluies diluviennes ont causé la mort d'une vingtaine de personnes dans l'Ouest et le Sud de l'Inde. L'État déplorait au moins 53 morts, ont déclaré les autorités mercredi 19 mai soir.
Mais le bilan pourrait toutefois s'alourdir, selon la presse locale, qui rapporte que près de 80 personnes ont été tuées dans l'effondrement de maisons et de murs.
La tempête a également frappé des installations pétrolières, battues par des vagues atteignant huit mètres de hauteur, provoquant le naufrage de navires de soutien avec 700 personnes à bord. Environ 600 personnes ont été secourues, mais 49 sont décédées et 26 étaient toujours portées disparues.
Les navires et hélicoptères de la Marine poursuivaient leurs opérations à la recherche de survivants.
En mai dernier, plus de 110 personnes sont mortes après que le "super cyclone" Amphan a ravagé l'est de l'Inde et le Bangladesh dans le golfe du Bengale.
Selon des experts, la mer d'Arabie, où était né Tauktae, connaît davantage de cyclones violents que par le passé, imputables au réchauffement climatique.
"La mer d'Arabie est l'un des bassins qui se réchauffent le plus rapidement parmi les océans du monde", a déclaré Roxy Mathew Koll, de l'Institut indien de météorologie tropicale.