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Présentation de la finale de la Ligue Europa entre le FC Séville et l'Inter Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais si les Andalous enchaînent les sacres depuis quinze ans en C3 (2006, 2007, 2014, 2015 et 2016), l'Inter n'a plus rien glané sur la scène européenne depuis sa Ligue des champions en 2010.
"Ils ont beaucoup gagné depuis sept, huit ans, ils sont affûtés", prévient l'entraîneur intériste Antonio Conte, qui opposera à la force de l'habitude espagnole "l'envie et l'enthousiasme" de son équipe dont deux titulaires - Ashley Young (avec Manchester United) et Diego Godin (deux fois avec l'Atlético Madrid) - ont déjà conquis la C3.
Si l'Inter, avec son duo offensif Romelu Lukaku - Lautaro Martinez en feu (54 buts à eux deux) et un Barella en pleine forme, semble davantage taillé pour la Ligue des champions, Conte n'entend pas laisser passer l'occasion de conquérir un premier trophée continental après des titres nationaux avec la Juventus et Chelsea.
L'étrange été allemand, au bout d'une saison à rallonge pour cause de coronavirus, lui a permis de trouver une équipe enfin solide et séduisante, après une saison mitigée, bien terminée avec une deuxième place de Serie A à un point de l'indétrônable Juventus, mais ponctuée de rendez-vous manqués dans les matches décisifs et de tensions avec sa direction.
"Beaucoup des joueurs jouent ce type de matches pour la première fois. Ils acquièrent de l'expérience en disputant ce type de compétitions", s'est félicité l'entraîneur italien après la démonstration en demi-finale face au Shakhtar Donetsk (5-0), consolant un peu l'Italie après les éliminations de la Juventus, de Naples et de l'Atalanta en C1.
L'attaquant de l'Inter Milan, Romelu Lukaku (gauche), |
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Après la claque reçue par le Barça face au Bayern (2-8), le FC Séville a aussi pour mission de sauver l'honneur du football espagnol pour la première confrontation de son histoire face à l'Inter.
"Le tournoi de Séville"
Avec sur son banc le revanchard Julen Lopetegui, qui rêve de revenir sur le devant de la scène européenne après ses échecs à Porto, au Real Madrid et en sélection espagnole.
Le Séville FC a les moyens de ses ambitions... et encore plus si le serial buteur Lucas Ocampos (17 buts cette saison toutes compétitions confondues), gêné par des douleurs au genou droit en demi-finale, tient sa place en finale à Cologne, comme laissent penser les entraînements de la semaine.
L'attaquant néerlandais de Séville Luuk De Jong, en demi-finale de Ligue Europa contre Manchester United, le 16 août à Cologne, en Allemagne. |
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Outre un nombre de sacres sans équivalent en C3, les 41 victoires et les 126 buts marqués dans la compétition sont aussi des records détenus par les Sévillans, qui n'ont plus perdu un match depuis 20 rencontres désormais (un record vieux de 85 ans battu, sans défaite déplorée depuis le 2-1 encaissé contre le Celta Vigo le 9 février).
Presque toujours doublés par le trio d'indéboulonnables en Espagne (Barça - Real Madrid - Atlético), les rojiblancos parviennent régulièrement à se hisser vers les éliminatoires pour la Ligue des champions, avant d'être souvent reversés en Ligue Europa, alimentant depuis le 15 ans le sentiment d'être peut-être trop justes pour la C1, mais au-dessus du lot en C3.
Quand cette équipe entre deux eaux trouve un grand coach, la formule peut faire des étincelles : à l'image de Zinédine Zidane avec le Real Madrid en C1, Unai Emery a réussi un triplé historique en Ligue Europa entre 2014 et 2016, qui a marqué à jamais le Séville FC.
"Chez moi aux Pays-Bas, tout le monde connaît le Séville FC pour ses cinq titres en Ligue Europa. (...) C'est le tournoi de Séville! Je suis venu à Séville pour cela", a résumé l'attaquant néerlandais Luuk de Jong (auteur du but du 2-1 contre Manchester United en demi-finale), mercredi 19 août dans un entretien au journal sportif espagnol As.
AFP/VNA/CVN