>>Ligue 1 : Lyon remonte sur le trône avant OM-PSG
Lyon avait repris la tête samedi 4 avril en s'imposant à Guingamp, porté par sa doublette Fekir-Lacazette (un but chacun), sur fond de guéguerre de communication entre son président, Jean-Michel Aulas, et son homologue marseillais Vincent Labrune.
Le PSG lui est donc repassé devant à l'issue d'un clasico de haut niveau, avec des buts, certains superbes, des retournements de situation, des blessés, des faits de jeu, de la tension... Un grand clasico, où les buts se sont agglutinés autour de la pause.
La joie des Parisiens, dont Marquinhos, après la victoire chez l'OM, le 5 avril au Vélodrome. |
Alors que l'OM semblait totalement perdu sur le plan tactique et que Marcelo Bielsa s'époumonait sous les regards hagards de ses joueurs, Gignac ouvrait le score de la tête sur un centre de Payet (30e), sa 12e passe décisive. Un premier coup de théâtre aussi inattendu que le deuxième, lorsque Matuidi le gaucher égalisait d'une superbe frappe enroulée du droit (35e).
Alors qu'Ibrahimovic demeurait transparent, son vis-à-vis Gignac le dépassait au classement des buteurs avec sa 18e réalisation, en gagnant son duel avec Sirigu juste avant la pause (43e), après un ballon gratté par Romao dans les pieds de Pastore.
"Zlatan" était néanmoins à la manœuvre pour l'inversion du score dès le retour des vestiaire : c'est après son coup franc tiré en glissant que Marquinhos égalisait (49e) et c'est sous sa pression que Morel marquait contre son camp (50e). Mais le Suédois s'est montré dans l'ensemble d'une étonnante nonchalance, propre à irriter Laurent Blanc.
Il y eut aussi des faits de jeu propices à polémiques, comme ce bras de Gignac sur Marquinhos lors de l'ouverture du score, ou cette main du même Brésilien dans sa surface non sifflée par l'arbitre (56e).
Et des blessés, tous côté parisien : David Luiz en première période et Thiago Motta en seconde ont dû quitter le terrain. Pas de bon augure pour le PSG à l'orée de sa séquence dense, avec une demi-finale de Coupe de France dès mercredi 1er avril contre Saint-Étienne, puis la finale de la Coupe de la Ligue samedi contre Bastia et enfin la réception du Barça de Messi le 15 avril en quart aller de Ligue des champions...
André-Pierre Gignac, auteur d'un doublé face au PSG, le 5 avril au Vélodrome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais dimanche soir 5 avril, c'était bien la fête du foot français attendue, avec une ambiance phénoménale dans un Vélodrome à l'affluence record (65.148 personnes). Et une forte pression illustrée par quelques incidents d'avant-match comme la vitre du bus parisien brisée par une balle de golf et, moins grave, par le jet de boulettes de papier sur le bord du terrain.
Europe : Bordeaux et Montpellier grappillent
Dans la course à l'Europe, Monaco (4e) et Saint-Étienne (5e) avaient ouvert le bal vendredi 3 avril par un nul qui ne les arrangeait guère (1-1).
Car derrière, ça pousse. Bordeaux (6e), vainqueur à l'arraché de Lens dimanche après-midi 5 avril (2-1), est revenu à deux longueurs des Verts. Montpellier (3-1 contre Bastia samedi 4 avril) est à trois points des Girondins mais disputera mardi 7 avril un match en retard à... Monaco.
Maintien : Metz frétille
Grâce à un triplé de Maïga, Metz a mis fin à une série de 18 matches sans victoire contre Toulouse (3-2), également empêtré dans la zone de relégation. Lens tombe du coup à la dernière place.
Lorient (17e), fessé à domicile par Rennes (3-0), surnage toujours à deux points seulement de la zone rouge. Reims (battu 3-1 à Lille) et Evian (2-2 à Nice) ne sont pas non plus tirés d'affaire, alors que Caen, vainqueur in extremis 2-1 à Nantes, respire.
AFP/VNA/CVN