>>Natation : six médailles, un Stravius héroïque et une France affaiblie
Lacourt, qui fêtera ses trente ans à la fin du mois, avait à cœur de relever la tête après la déception de mercredi 1er avril : une 2e place sur sa course de prédilection, le 100 m dos, derrière Jérémy Stravius.
Cette fois-ci, c'est lui qui termine devant l'Amiénois et les deux spécialistes ont empoché leur billet pour les Mondiaux-2015 cet été à Kazan (RUS/2-9 août) sur la distance, à laquelle ne participera pas Manaudou, 3e.
Une course, trois cadors et une seule consigne : tout donner dès le signal de départ.
Sur un 50 m, pas question de gestion de courses et la moindre erreur se paie cash. Manaudou a pris le plus gros départ mais son manque d'expérience sur la distance ne lui a pas permis de trouver la solution et le champion olympique du 50m libre est passé au travers.
Le maestro de la distance, Lacourt, s'est imposé en 24 sec 56, soit la meilleure performance mondiale de l'année, devant Stravius (24.70) et Manaudou (24.77).
"L'excitation y était, je suis ravi du résultat, ravi de finir devant mais déçu pour Flo (Manaudou). Comme promis ça a été une belle course. Hier (mercredi 1er avril) à la même heure j'étais vraiment dans le brouillard", s'est satisfait Lacourt, après avoir assuré le show avec les deux autres champions.
Pas un mot
Sur les plots, une brochette de grands talents aux profils différents : le favori Camille Lacourt, champion du monde en titre, le challenger Jérémy Stravius, vice-champion du monde 2013, et l'outsider, Florent Manaudou, champion du monde en petit bassin en 2014.
Le Marseillais, qui a fait son retour cette saison après avoir été éloigné 6 mois des bassins en raison d'une tumeur bénigne à une hanche, est un bon technicien, qui a su mettre à profit sa qualité physique première, sa grande posture, pour devenir l'un des maîtres de l'épreuve.
Stravius (26 ans), lui aussi est un fin technicien et ses aptitudes aquatiques innées lui ont permis d'être sur les plus grands podiums. Il s'est présenté complètement libéré sur 50 m dos après avoir décroché la veille sa qualification pour les Mondiaux-2015 sur 100 m dos.
Enfin, Manaudou n'a pas vraiment la meilleure technique des trois. Le nageur de 24 ans joue sur ses qualités de sprinteur. Le pur sang, musculeux et puissant, est taillé pour ce genre de courses. Ce qui l'anime c'est de mettre du piment dans sa vie, en battant les meilleurs.
Mais cette fois, il n'aura pas réussi. Certes, il a été sacré champion du monde en petit bassin en décembre, record du monde à la clé, mais il a surpassé ses rivaux grâce à la relance qu'il fait au virage aux 25 m et qui n'a pas lieu en grand bassin (50 m).
Manaudou, bien plus qu'agacé selon son entraîneur Romain Barnier, a quitté le bassin sans dire un mot et le visage marqué par la colère.
Manaudou, a tout de même déjà un billet pour les Mondiaux, sur 50 m papillon.
Dimanche 5 avril, il jouera son ticket sur 50 m libre. Et il devrait rester sur sa position de ne pas s'aligner vendredi 3 avril sur 100 m libre.
Lacourt, qui fêtera ses trente ans à la fin du mois, avait à cœur de relever la tête après la déception de mercredi 1er avril : une 2e place sur sa course de prédilection, le 100 m dos, derrière Jérémy Stravius.
Cette fois-ci, c'est lui qui termine devant l'Amiénois et les deux spécialistes ont empoché leur billet pour les Mondiaux-2015 cet été à Kazan (RUS/2-9 août) sur la distance, à laquelle ne participera pas Manaudou, 3e.
Le vainqueur du 50 m dos Camille Lacourt (centre) pose avec ses poursuivants Jérémy Stravius (gauche) et Florent Manaudou, le 2 avril à Limoges. Photo : AFP/VNA/CVN |
Une course, trois cadors et une seule consigne : tout donner dès le signal de départ.
Sur un 50 m, pas question de gestion de courses et la moindre erreur se paie cash. Manaudou a pris le plus gros départ mais son manque d'expérience sur la distance ne lui a pas permis de trouver la solution et le champion olympique du 50m libre est passé au travers.
Le maestro de la distance, Lacourt, s'est imposé en 24 sec 56, soit la meilleure performance mondiale de l'année, devant Stravius (24.70) et Manaudou (24.77).
"L'excitation y était, je suis ravi du résultat, ravi de finir devant mais déçu pour Flo (Manaudou). Comme promis ça a été une belle course. Hier (mercredi 1er avril) à la même heure j'étais vraiment dans le brouillard", s'est satisfait Lacourt, après avoir assuré le show avec les deux autres champions.
Pas un mot
Sur les plots, une brochette de grands talents aux profils différents : le favori Camille Lacourt, champion du monde en titre, le challenger Jérémy Stravius, vice-champion du monde 2013, et l'outsider, Florent Manaudou, champion du monde en petit bassin en 2014.
Camille Lacourt et Florent Manaudou guettent leurs chronos à l'issue de la finale du 50 m dos remporté par le premier aux Championnats de France à Limoges, le 2 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Marseillais, qui a fait son retour cette saison après avoir été éloigné 6 mois des bassins en raison d'une tumeur bénigne à une hanche, est un bon technicien, qui a su mettre à profit sa qualité physique première, sa grande posture, pour devenir l'un des maîtres de l'épreuve.
Stravius (26 ans), lui aussi est un fin technicien et ses aptitudes aquatiques innées lui ont permis d'être sur les plus grands podiums. Il s'est présenté complètement libéré sur 50 m dos après avoir décroché la veille sa qualification pour les Mondiaux-2015 sur 100 m dos.
Enfin, Manaudou n'a pas vraiment la meilleure technique des trois. Le nageur de 24 ans joue sur ses qualités de sprinteur. Le pur sang, musculeux et puissant, est taillé pour ce genre de courses. Ce qui l'anime c'est de mettre du piment dans sa vie, en battant les meilleurs.
Mais cette fois, il n'aura pas réussi. Certes, il a été sacré champion du monde en petit bassin en décembre, record du monde à la clé, mais il a surpassé ses rivaux grâce à la relance qu'il fait au virage aux 25 m et qui n'a pas lieu en grand bassin (50 m).
Manaudou, bien plus qu'agacé selon son entraîneur Romain Barnier, a quitté le bassin sans dire un mot et le visage marqué par la colère.
Manaudou, a tout de même déjà un billet pour les Mondiaux, sur 50 m papillon.
Dimanche 5 avril, il jouera son ticket sur 50 m libre. Et il devrait rester sur sa position de ne pas s'aligner vendredi 3 avril sur 100 m libre.
AFP/VNA/CVN