Les stars parisiennes ont encore fait des ravages et filent tout droit vers leur 2e titre consécutif avec 8 points d'avance sur Monaco à 10 rencontres du terme de la saison.
Zlatan Ibrahimovic, auteur de son 23e but en championnat et passeur génial sur une aile de pigeon venue d'ailleurs, a été égal à lui-même à Furiani. Mais la surprise est plutôt venue de la prestation d'Ezequiel Lavezzi. L'Argentin, d'habitude d'une maladresse confondante, est transfiguré puisqu'il a trouvé l'ouverture à deux reprises, portant son total en L1 à 7 réalisations.
Zlatan Ibrahimovic avec le PSG contre Bastia en Ligue 1, le 8 mars, au stade Armand Cesari. Photo : AFP/VNA/CVN |
Si en plus "El Pocho" se met à marquer, Paris n'a plus rien à craindre. D'autant que ce succès en Corse s'est construit sans Edinson Cavani, tout juste revenu d'Uruguay. "El Matador" devrait faire son retour contre Leverkusen mercredi au Parc des Princes dans un 8e de finale retour de Ligue des champions qui ne sera qu'une simple formalité pour les Parisiens après leur démonstration en Allemagne (4-0).
Derrière, Monaco fait comme il peut pour ne pas être encore plus distancé. La force offensive de l'ASM a été fortement réduite par la grave blessure de Falcao mais le vétéran Dimitar Berbatov (33 ans), arrivé cet hiver pour pallier la défection du "Tigre", peut rendre de précieux services à un dauphin en pleine souffrance.
Le Bulgare, titularisé pour la première fois, a ouvert son compteur lors de la victoire poussive à Louis-II face à Sochaux (2-1), avant-dernier.
Suspense pour la 3e place
La 2e place du promu monégasque, boosté par le recrutement luxueux de son propriétaire, le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, a peu de chances d'être inquiétée et le suspense se concentre plus vers la 3e marche du podium donnant accès au 3e tour préliminaire de la C1. Lille sort grand gagnant du week-end avec son succès contre Montpellier (2-0) et devance désormais de 4 longueurs Saint-Etienne, battu sur le fil à Lorient (1-0).
Les Verts peuvent maudire leur jeune international français Josuah Guilavogui (23 ans), qui a quasiment offert les 3 points aux Merlus sur une faute de main grossière dans sa surface de réparation à 2 minutes du coup de sifflet final. Jérémie Aliadière a transformé le penalty pour les Merlus (90e).
Saint-Étienne peut s'en vouloir car son calendrier apparaît assez compliqué avec un déplacement le 16 mars à Paris alors que les Lillois recevront Nantes, 15e, la veille.
Lyon (5e) a arraché dans les arrêts de jeu à Bordeaux (2-1) une victoire qui lui permet de rêver.
La messe est dite en revanche pour Marseille. L'OM, toujours aussi décevant, a sans doute dit adieu à la Ligue des champions avec son revers au Vélodrome face à Nice (1-0). Ce probable échec devrait forcément avoir des conséquences sur l'avenir de plusieurs cadres et gros salaires, poussés vers la sortie, ainsi que sur l'identité du futur entraîneur.
En bas de tableau, Nantes fait figure de monument en péril du football français. Délesté de 3 points par la LFP, interdit de recrutement, englué dans les bas-fonds du classement (15e) : le prestigieux promu (8 titres) est en pleine crise. Le nul concédé dans les arrêts de jeu à La Beaujoire contre la lanterne rouge Ajaccio (2-2) a donc logiquement agi sur les nerfs avec de gros coups de colère du président Waldemar Kita et de l'entraîneur Michel Der Zakarian.
Evian/Thonon, qui s'est imposé à Guingamp (1-0), tient bon à la 17e place devant Valenciennes (18e), vainqueur de Rennes (2-1).
Résultats de la 28e journée :
Vendredi 7 mars :
Marseille - Nice 0 - 1
Samedi 8 mars :
Bastia - Paris SG 0 - 3
Guingamp - Evian/Thonon 0 - 1
Monaco - Sochaux 2 - 1
Nantes - Ajaccio 2 - 2
Toulouse - Reims 3 - 2
Valenciennes - Rennes 2 - 1
Dimanche 9 mars :
Lille - Montpellier 2 - 0
Lorient - Saint-Étienne 1 - 0
Bordeaux - Lyon 1 – 2
AFP/VNA/CVN