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Le gardien allemand du Paris SG, Kevin Trapp, le 11 mai lors du match de L1 face à Bordeaux, au stade Matmut Atlantique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À dix jours de retrouver Marseille en finale de la Coupe de France, les hommes de Laurent Blanc avaient pour objectif de poursuivre leur préparation victorieuse et d'éviter les blessures.
Patatras ! Privé pour ce dernier déplacement de l'année de Matuidi, Verrati, Pastore et Cavani, blessés, l'entraîneur parisien qui s'était volontairement passé de Thiago Silva, Thiago Motta et Maxwell sur le banc au coup d'envoi, n'a pas été rassuré quand Zlatan s'est approché de lui à vingt minutes de la fin en se touchant le mollet.
"Il a une petite douleur au mollet qui est assez persistante, il a préféré couper", a précisé l'entraîneur parisien, après la rencontre. "Physiquement, ça tire un peu. Il va tout faire pour être présent sur le terrain mais il a des échéances importances, notamment l'Euro, donc ni lui ni nous ne vont prendre le moindre risque", a-t-il ajouté.
Zlatan Ibrahimovic (gauche) et l'entraîneur du Paris SG, Laurent Blanc, le 11 mai à Bordeaux. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette sortie d'Ibrahimovic intervient à dix jours de la finale de la Coupe de France contre Marseille et à moins d'un mois de l'Euro-2016 où le géant Suédois guidera sa sélection.
Cela n'a pas empêché le géant de Malmö, pour son retour en Gironde quatorze mois après sa sortie contre l'arbitrage - il avait traité la France "de pays de merde" - de marquer encore une fois et de se rapprocher à une unité des 37 buts inscrits par l'Argentin Carlos Bianchi sous les couleurs parisiennes lors de la saison 1977-78.
Pourra-t-il les égaler, voire les battre dans trois jours face à Nantes ? Rien n'est moins sûr.
Fonctionnant par éclairs dans cette partie plutôt équilibrée, "Ibra" a su débloquer le tableau d'affichage d'une tête croisée imparable sur un centre de Di Maria (59) avant sa sortie douze minutes plus tard.
Il aura eu le temps d'assister à la belle réaction des Girondins, récompensés de leurs initiatives par Pallois, auteur d'une reprise de volée du droit après un corner dévié sur laquelle Trapp n'a pu esquisser le moindre geste (1-1, 66).
Avant cela, les champions de France avaient livré une partition moyenne avec comme seuls coups d'éclat un lob non cadré de Rabiot (3) et surtout ce raté de Lucas qui s'arrêtait de jouer se croyant hors-jeu au lieu de prolonger une frappe écrasée d'Ibrahimovic (36).
Paris, ultra dominateur en fin de match, aurait pu l'emporter sur une frappe de Lucas sortie du corps par Pallois (90+1).
Sur l'ensemble, une défaite des hommes d'Ulrich Ramé n'aurait pas été méritée tant le nouveau 10e de la L1 s'est montré volontaire et concerné.
Il ne lui a manqué que la finition que ce soit pour Diabaté, contré (12), Plasil (17, 62) ou surtout Ounas manquant le cadre sur un renvoi plein axe de Trapp après une frappe de Rolan du gauche (42).