Avec cette probante victoire, obtenue en forme de revanche face à une formation héraultaise qui l'avait tenu en échec lors de la phase aller (1-1) et éliminé en 8e de finale de la Coupe de France (2-1), le PSG bat deux records en championnat. Celui du plus grand nombre de points qu'il détenait déjà (89) et du plus grand nombre de victoire (27).
Le capitaine du PSG, Thiago Silva, brandit le trophée de champion de France, le 17 mai au Parc des princes, à Paris. |
Paris conclut donc sur une note joyeuse sa fin de saison mitigée, dont le dernier soubresaut, négatif, est venu des sanctions que lui a infligées l'UEFA, vendredi soir 16 mai, au titre du fair-play financier.
Le PSG, propriété des Qatariens, a entre autres été pénalisé d'une retenue 60 millions d'euros, dont 20 fermes, de leurs gains en droits télé et résultats en Ligue des champions, et ne pourra inscrire que 21 joueurs lors des deux prochaines éditions de la Ligue des champions.
Une C1 qui s'est refusée au club de la capitale, éliminé en quart de finale par Chelsea. Un échec qui n'a cependant pas empêché les hommes de Laurent Blanc d'ensuite confirmer leur suprématie nationale, avec le gain de la L1 et de la Coupe de la Ligue, mais qui a été très dur à digérer.
Malgré tout, il incombait aux Parisiens d'offrir à leur public du Parc des Princes un final festif, ce qu'ils se sont employés à faire en jouant jusqu'au bout ce même football chatoyant qui a longtemps fait sa réussite cette saison et en laissant libre cours aux fulgurances.
Salve d'applaudissements
La première est venue d'Ibrahimovic dont le centre a été à l'origine du premier but dès la 2e, avec à la conclusion Lavezzi qui remplaçait au pied levé Cavani forfait de dernière minute, semble-t-il pour une douleur musculaire ressentie à l'échauffement.
Sans forcer, Montpellier faisant preuve d'une docilité parfois inconvenante - à l'exception notable de Cabella, un des sept réservistes de l'équipe de France convoqués par Didier Deschamps en vue du Mondial-2014 -, Paris a doublé le score par Zlatan, formidablement alerté par Pastore et qui remportait son duel face au gardien (20e).
La première période aurait pu se finir sur une note bien plus salée pour les Montpelliérains, si la transversale n'avait repoussé un tir de Lucas (11e) et si Lavezzi, encore buteur, n'avait pas été préalablement signalé hors-jeu (34e).
C'est au retour des vestiaires que Lucas a donné plus d'ampleur au score, en trompant Jourdren d'un tir au premier poteau après avoir vu que le portier anticipait un centre (47e).
Logiquement moins passionnant, le second acte offrait peu d'occasions aux supporteurs de se lever de leurs sièges, sauf après l'heure de jeu pour saluer la sortie d'Ibrahimovic avec les vivats de circonstance pour leur héros.
La première salve d'une longue série d'applaudissements, qui ont salué le 4e but de Rabiot (89e) après un beau travail du jeune Coman, et ce jusqu'à la remise du trophée, mérité, de champion.
AFP/VNA/CVN