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Les Marseillais, menés au score dès la 5e minute et un but de Nicolas De Préville, avaient cru faire le plus dur en marquant deux fois, par Dimitri Payet (58) puis André Ayew (69). Mais en toute fin de match, David Ngog a offert un point à son équipe (90) et privé Marseille d'une raison de se réjouir.
Le Marseillais Brice Dja Djédjé (g) à la lutte avec le Rémois Diego Rigonato, au Vélodrome le 13 février 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En cas de succès, les Olympiens avaient en effet l'occasion d'effacer le record de onze succès consécutifs à domicile sur une même saison, datant de 1948. Mais les Rémois en ont décidé autrement, et Marseille pourrait se voir relégué en troisième position samedi en cas de victoire du Paris SG, troisième avec un point de moins (51) et qui affronte Caen.
On a pourtant cru retrouver le Marseille de la première partie de saison. Bien sûr, De Preville, qui n'a eu qu'à ouvrir le pied pour mettre son équipe devant après que la frappe de Prince Oniangue eut été renvoyé par le poteau de Mandanda (5).
Bien sûr, il aurait même pu s'offrir un doublé de prestige au Vélodrome sur une contre-attaque, son intérieur du pied ne faisait que raser le montant du but marseillais (51). Et plus tard, Mandanda a dû s'employer pour sortir du pied une tentative de Oniangué (69) avant que Ngog ne fasse taire le Vélodrome de la tête (90).
Mais les Marseillais ont retrouvé de l'allant offensif. Encore heureux: pour forcer la défense rémoise, évoluant très bas et procédant en contre, Marcelo Bielsa avait remplacé Alaixys Romao par Lucas Ocampos à la mi-temps. Ce qui faisait pas moins de cinq joueurs à vocation offensive sur la pelouse (Gignac, Thauvin, Ocampos, Payet, Ayew) jusqu'à la sortie de Thauvin (76), quasiment épargné par les sifflets.
Un choix tactique qui se montrait payant puisque, Dimitri Payet, servi par André-Pierre Gignac, voyait son tir détourné par Franck Signorino pour remettre les équipes à égalité (58).
Avant qu'à la suite d'un cafouillage dans la surface, André Ayew n'expédie le ballon dans le but vide (69) après une reprise manquée d'André-Pierre Gignac.
Préféré à Lucas Ocampos au coup d'envoi malgré une défaite éprouvante cinq jours plus tard en finale de la CAN, le Ghanéen a fait un bien fou à l'OM, et pas seulement sur ce but. Il avait auparavant tenté sa chance de la tête (10, 36), et apporté de la vivacité à l'attaque marseillaise.
Une attaque retrouvée - hormis Gignac, encore en difficulté -, mais qui n'arrive pas encore à trouver suffisamment le cadre pour faire mieux que ce match nul. Un nul bien meilleur dans la production que les victoires contre Guingamp et Evian. Mais seule la victoire est belle.