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Les attaques ont été menées contre des unités militaires intervenues dans les camps Al-Nour et Al-Qariya dans la région d'Aarsal, frontalière de la Syrie ravagée par la guerre, a indiqué le commandement de l'armée dans un communiqué.
Les opérations militaires à la "recherche de terroristes et d'armes" ont pris fin, selon une source de sécurité.
Une source militaire, interrogée par l'AFP, a affirmé qu'un nombre indéterminé de personnes avaient été arrêtées. "L'objectif de l'opération était d'arrêter un homme recherché et c'est cet homme qui s'est fait exploser en premier".
"Lors de descentes dans le camp Al-Nour, un kamikaze a fait détoner sa ceinture explosive à l'arrivée d'une unité de l'armée. Trois soldats ont été blessés", selon le commandement militaire. Trois autres kamikazes se sont ensuite fait exploser mais sans faire de blessés.
Une fillette d'un couple de réfugiés syriens a péri dans le camp Al-Nour dans l'une des attaques suicide, a indiqué un nouveau communiqué de l'armée. Selon une source médicale, elle était âgée de deux et demi.
Dans le camp d'Al-Qariya, "l'un des terroristes a fait exploser sa ceinture explosive sans faire de blessés". Mais quatre soldats ont été blessés par le tir d'une grenade, a-t-il ajouté.
Plus de 1,1 million de Syriens ont fui leur pays pour se réfugier au Liban.
La guerre qui ravage la Syrie depuis mars 2011 déborde sur le Liban où la zone frontalière a été le théâtre d'attentats à la bombe et de multiples affrontements meurtriers entre l'armée et des groupes jihadistes État islamique (EI) et Al-Qaïda.
La ville d'Aarsal est frontalière de la région syrienne de Qalamoun. La frontière poreuse permet aux hommes armés de se déplacer d'un côté à l'autre à travers des passages non officiels.
AFP/VNA/CVN