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Des ordures dans le centre d'Athènes, le 26 juin. |
L'arrêt du mouvement a été décidé par le syndicat des employés municipaux POE-OTA à l'issue d'un nouveau débrayage de 24h00 observé le 29 juin en baroud d'honneur. À l'appel du syndicat, plus d'un millier de personnes ont manifesté en fin de matinée dans le centre d'Athènes.
Le bras de fer, qui a fait crouler sous les ordures tous les grands centres urbains, même si des collectes étaient organisées dans les quartiers les plus touristiques, avait été lancé par les quelque 5.000 éboueurs contractuels menacés de licenciements.
Ils ont finalement obtenu du Premier ministre grec Alexis Tsipras la promesse d'une reconduction provisoire de leurs contrats dans l'attente du lancement d'un concours pour des embauches à durée indéterminée, ainsi que des garanties pour que leur expérience soit valorisée dans le cadre de ce recrutement.
Le porte-parole du gouvernement Dimitris Tzanakopoulos avait accusé le 28 juin le principal parti d'opposition, Nouvelle-Démocratie (droite) d'avoir incité à la poursuite du mouvement en dépit de ces avancées, consenties la veille.
La fin du mouvement, qui a plongé des quartiers entiers dans la puanteur, intervient alors que selon la météo, le pays doit traverser ce week-end une vague de chaleur, avec des pointes jusqu'à 44 degrés, et que la saison touristique bat son plein.
Le problème de collecte des ordures en Grèce est récurrent en raison du recours généralisé aux contractuels et du gel des embauches, dus à la crise.
AFP/VNA/CVN