>>Vettel met la pression sur Hamilton
>>Formule 1 : Mexico, neuf points, la simple équation de Hamilton
Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) lors du GP du Mexique, le 29 octobre à Mexico City. |
Hamilton, 32 ans, rejoint au palmarès de la F1 Vettel et le Français Alain Prost, et n'est plus devancé que par l'Allemand Michael Schumacher (7 titres) et l'Argentin Juan Manuel Fangio (5 couronnes). Le GP du Mexique a été remporté par le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).
"Ca ne semble pas réel", a-t-il expliqué avant de rejoindre son stand, drapeau britannique sur le dos, poursuivi par quelques fans mexicains.
"Merci à mon équipe qui a été incroyable depuis cinq ans, je suis fier d'en faire partie", a salué Hamilton.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé au départ, mais je n'ai pas baissé les bras", a-t-il expliqué.
Le Britannique, arrivé à Mexico avec 66 points d'avance, n'avait besoin que d'une cinquième place en cas de victoire de Vettel, une tâche à sa portée puisque, sauf à Monaco, il avait atteint ce rang à toutes les courses cette saison.
Mais Vettel, parti en pole, a compliqué la situation en touchant successivement Max Verstappen, finalement vainqueur, et Hamilton dans les deux premiers virages.
L'Allemand a été contraint de changer son aileron avant, alors que le Britannique, souffrant d'une crevaison du pneu arrière droit, a échappé de peu à l'abandon en revenant prudemment à son garage une dizaine de secondes plus tard.
L'équation était alors simple en forme de course contre la montre : Vettel devait finir dans les deux premiers pour conserver une chance et, dans ce cas de figure, Hamilton devait donc au moins remonter en 5e position pour être titré.
À dix tours de l'arrivée, Vettel était 4e, à 50 secondes du 2e, le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes), tandis que son rival n'occupait que le 10e rang.
"Mamma Mia, c'est trop !", s'est alors exclamé l'Allemand à la radio, indiquant qu'il faisait une croix sur le titre.
S'il avait affirmé viser la victoire lors des trois dernières courses, Hamilton, auteur d'une belle passe d'arme dans les derniers tours avec l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Honda), se contentera sans doute de cette 9e place pour savourer cette quatrième couronne, au vu des circonstances.
AFP/VNA/CVN