>>La zone euro autorise le déboursement de 800 millions d'euros pour l'apurement des arriérés
>>France : le premier round commence à l'Assemblée pour le budget 2018
Vers 21h00 GMT (22h00 à Paris), l'euro valait 1,1659 dollar contre 1,1620 dollar mercredi 1er nouvembre vers 21h00 GMT.
La monnaie unique gagnait du terrain face à la devise japonaise, à 133,00 yens contre 132,63 yens mercredi soir 1er nouvembre.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone, à 114,07 yens contre 114,12 yens pour un dollar la veille.
Le dollar souffrait jeudi après la publication de détails sur les projets de réforme fiscale aux États-Unis, a relevé David Madden, analyste chez CMC Markets.
"Les réformes ne semblent pas aussi incisives qu'attendu par le marché", a souligné M. Madden.
Les grands titres de la réforme étaient connus et n'ont pas changé : baisse de l'impôt sur les sociétés de 35% à 20%, et réduction de l'impôt sur le revenu, qui passera de sept à quatre tranches (plus une cinquième en comptant une tranche effective "zéro").
Les cambistes ont par ailleurs peu réagi à la nomination de Jerome Powell à la tête de la banque centrale américaine (Fed) en remplacement de Janet Yellen.
"Sa politique monétaire devrait être très similaire" à celle de Yellen, a justifié Sireen Harajli de Mizuho.
Il se démarque toutefois de l'ancienne dirigeante par sa volonté d'adoucir la régulation financière, facteur de soutien du billet vert.
"Il a lui même déclaré qu'on pouvait faire davantage pour desserrer l'étau sur les institutions financières pour améliorer les profits des entreprises", a ajouté l'analyste.
"Les investisseurs prennent également quelques profits avant l'annonce très attendue vendredi 3 nouvembre des créations d'emplois aux États-Unis" pour le mois d'octobre, a commenté Omer Esiner de Commonwealth FX.
De son côté, la livre britannique, très scrutée jeudi , baissait après la décision de la Banque d'Angleterre (BoE) de relever son taux directeur pour la première fois en plus de 10 ans tout en l'assortissant de commentaires jugés prudents par les analystes.
"Le ton employé par la banque d'Angleterre a été moins ferme qu'on l'anticipait", a réagi Eric Viloria de Wells Fargo.
L'institution a relevé ce taux pour la première fois depuis juillet 2007 et les prémices de la crise financière mondiale, le portant jeudi à 0,50% afin de tenter de contrer une inflation accélérée depuis le vote en faveur du Brexit.
Mais cette décision était déjà largement intégrée aux cours, la livre ayant grimpé ces dernières semaines à mesure que montait la probabilité d'un resserrement monétaire.
Surtout qu'il semble probable qu'une telle action soit un fait unique, a prévenu Joshua Mahony, analyste chez IG.
Et dans les faits, la BoE n'a fait que relever son taux au niveau où il se trouvait au moment du vote des Britanniques en faveur du Brexit.
Le vote avait provoqué des incertitudes économiques et politiques qui avaient poussé l'institution à abaisser son taux au niveau historiquement bas de 0,25%.
Vers 21h00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie unique européenne, à 89,28 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3058 dollar pour une livre.
La devise suisse se stabilisait face à l'euro, à 1,1652 franc suisse pour un euro, et montait un peu face au billet vert, à 0,9994 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en petite baisse face au billet vert, à 6,6093 yuans pour un dollar à 15h25 GMT contre 6,6020 yuans mercredi à 15h30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.279,20 dollars au fixing du matin, contre 1.277,05 dollars au fixing de mercredi soir.
Le bitcoin valait 7.041,12 dollars - après avoir atteint vers 11h15 GMT 7.392,95 dollars, un nouveau sommet historique - contre 6.555,20 dollars mercredi 1er nouvembre vers 21h00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
AFP/VNA/CVN