>>Airbus, acteur majeur du programme C-Series du canadien Bombardier
Logo à l'entrée de l'usine Airbus, le 20 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les enquêtes du SFO (Serious fraud office, en Grande-Bretagne, ndlr) et du PNF (Parquet national financier, en France, ndlr), ainsi que les éventuelles pénalités qui en résulteraient, pourraient avoir des conséquences négatives pour Airbus", précise le groupe, ajoutant qu'il n'est pas en mesure "d'estimer le temps nécessaire à la résolution de ces questions" ni "l'étendue" de leurs conséquences.
Airbus est sous le coup d'investigations pour des irrégularités sur des transactions, faits qu'il avait lui-même dénoncés en 2016 auprès des autorités judiciaires britanniques et françaises pour mettre le groupe à l'abri d'éventuelles poursuites, notamment américaines, grâce aux dispositions contenues dans les lois britannique (UK Bribery Act) et française (loi Sapin II).
Le groupe est aussi visé par deux autres enquêtes en Autriche et en Allemagne autour de la vente d'avions de combat de type Eurofighter à Vienne.
Le bénéfice net trimestriel a été multiplié par sept par rapport à l'été 2016, mais n'a progressé que de 2% sur neuf mois à 1,85 milliard d'euros, a précisé le constructeur.
Sur le plan des livraisons, "les retards liés aux moteurs +impactent+ les résultats" du troisième trimestre et "la priorité est donnée aux livraisons du quatrième trimestre et à la montée en cadence", selon le groupe.
"Nous confirmons nos prévisions : en dépit des problèmes de moteur que notre Famille A320neo a rencontrés, les livraisons s’accélèreront nettement en fin d’année", a déclaré le président du groupe Tom Enders cité dans le communiqué.
Le trimestre est resté marqué par les retards liés aux moteurs destinés à équiper ses A320 neo, la version remotorisée et moins gourmande en carburant de son moyen-courrier vedette, selon le groupe.
Le nombre de livraisons d'A320neo devrait "désormais être légèrement en-deçà" de l'objectif de 200 que le groupe s'était fixé pour 2017, selon le communiqué.