L’euphorbe indienne. |
Photo: Archives/CVN |
Parties utilisées
Parties aériennes. On les cueille lors de la floraison.
Constituants connus
L’euphorbe indienne contient des flavonoïdes, des terpénoïdes, des alcanes, des acides phénoliques, de l’acide shikimique et de la choline. Ces deux constituants sont en partie responsables de son action anti-spasmodique.
Usages médicinaux
L’euphorbe indienne était traditionnellement utilisée en Chine pour soigner l’asthme.
Préconisée plus particulièrement pour soigner l’asthme, l’euphorbe indienne décontracte les bronches et facilite la respiration.
Légèrement laxative et expectorante, elle est également prescrite pour traiter la bronchite et d’autres troubles de l’appareil respiratoire. Elle est le plus souvent utilisée en association avec d’autres plantes anti-asthmatiques, notamment la grindélia (Grindelia camporum) et la lobélie (Lobelia inflata).
Dans la tradition anglo-saxone, cette plante traite les amibiases intestinales.
Espèces voisines
Les Cherokees traitaient les seins douloureux et les affections cutanées avec Euphorbia maculata. En Amérique du Nord, de nombreuses espèces d’Euphorbia soignaient la constipation. Une décoction d’Euphorbia lancifolia, originaire des Antilles, stimulait la lactation.
Euphorbia atoto est prescrite en Malaisie pour provoquer les règles et les avortements.
Les Indiens fabriquaient avec diverses espèces d’Euphorbia du poison dont ils enduisaient les pointes de leurs flèches.