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Le meneur des Golden State Warriors, Stephen Curry, au sol, célèbre après avoir inscrit un panier à 3 points contre les Los Angeles Lakers, le 18 octobre à San Francisco. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le MVP de la dernière finale, remportée aux dépens de Boston (4-2), a fini avec 33 points (7 passes, 6 rebonds, 4 interceptions). En mode diesel durant la première période (0/5 derrière l'arc), il a fini, au milieu du troisième quart-temps, par trouver la mire avec deux tirs rentrés coup sur coup, qui ont contribué à creuser l'écart.
Golden State, qui parvient généralement à faire sauter n'importe quel verrou à ce moment du match, a infligé un 32-19 aux Lakers et son avance a culminé à 27 unités au début du quatrième quart-temps. Là encore sous l'impulsion de Curry, quand il a enchaîné huit points, dont deux autres shoots primés et un panier de funambule sous le panneau.
Mais l'action qui a particulièrement ravi le staff des Warriors, l'entraîneur Steve Kerr en tête, a été la passe décisive, superbe, de Jordan Poole (12 pts) vers Draymond Green (4 pts, 5 rbds, 5 passes), parti au panier après un écran.
James vainement performant
Une entente plus que cordiale, quinze jours après le fameux coup de poing au visage asséné par le second au premier lors d'un entraînement, qui avait mis à mal la sérénité du groupe. Mais pas sa stabilité jusqu'à preuve du contraire.
C'est d'ailleurs dans l'allégresse qu'avait débuté la soirée, avec la traditionnelle remise des bagues de champion. "Une célébration incroyable. C'était vraiment difficile d'aller jouer un match de basket après ça, mais nous avons trouvé le moyen de le faire", a commenté Curry, aidé dans sa tâche par Andrew Wiggins (20 pts, 6 rbds) et Klay Thompson (18 pts).
Côté Lakers, LeBron James a été très bon pour l'entame de sa 20e saison, tutoyant le triple-double (31 pts, 14 rbds, 8 passes), Anthony Davis l'a soutenu offensivement (27 pts) et Russell Westbrook, titulaire, s'est démené (19 pts, 11 rbds), mais il leur a manqué de la constance dans l'effort.
"Notre performance à été conforme à ce que j'attendais - quelques très bons passages, d'autres moins bons. Une fois que nous serons sur la même longueur d'onde, ça va s'améliorer", a analysé LBJ.
Plus tôt, les Celtics, eux aussi récemment chamboulés par des remous internes, avec la suspension de leur entraîneur Ime Udoka pour sa relation intime "inappropriée" avec une employée du club, ont également commencé du bon pied en battant les Sixers (126-117).
Le duo Jayson Tatum/Jaylen Brown a été déterminant, avec 70 points cumulés, offrant un succès encourageant au coach intérimaire Joe Mazzulla, qui était jusque-là l'adjoint d'Udoka.
Harden brille à 75%
Tatum a montré la voie aux "C's" en inscrivant dans le troisième quart-temps 17 de ses 35 points (à 13/20 aux tirs, 12 rbds), pour donner aux siens une avance de 10 unités.
Elle a culminé à 16 dans le dernier acte, Jaylen Brown prenant le relais en ajoutant 13 pions, pour finir lui aussi avec 35.
En face, James Harden a pourtant été performant, mais pas jusqu'au bout, auteur lui aussi de 35 points, dont 4 seulement dans le dernier quart-temps. L'arrière a aussi alimenté, avec le Celtic Marcus Smart, la première édition de la saison du "Shaqtin' a Fool", le bêtisier commenté par l'ancienne star des Lakers Shaquille O'Neal pour l'émission "NBA on TNT".
Avec un dribble croisé, "The Beard" (le barbu) a surpris son vis-à-vis, qui a simulé une poussée en se laissant tomber au sol. Prenant tout son temps pour shooter derrière l'arc, histoire de chambrer un peu, Harden a fait un... "air ball", le ballon manquant totalement sa cible.
L'autre star de Philly, Joel Embiid n'a pas démérité non plus (26 pts, 15 rbds, 5 passes), à l'image du cinq majeur, le bât blessant du côté des remplaçants (11 pts inscrits contre 34 pour ceux des C's).
AFP/VNA/CVN