Les volontaires francophones des JO d’hiver de Pyeongchang

Tenus en République de Corée sous un froid inédit, les JO d’hiver de Pyeongchang 2018 ont été marqués par les performances des athlètes mais aussi par le travail des volontaires médiateurs linguistiques, surtout francophones.

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Des volontaires à la gare de Jinbu, le 10 février 2018.

Plus de 900 athlètes venus de l’espace francophone ont participé aux Jeux olympiques (JO) d’hiver de Pyeongchang 2018. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait réalisé depuis l’été 2017 une énorme campagne de recrutement afin de sélectionner des volontaires médiateurs linguistiques. Rappelons que la République de Corée est pays observateur de l’OIF depuis 2016.

Passionnée de sports, la jeune Brésilienne Christina Guaderez avait déjà participé comme volontaire aux JO de Rio 2016. Sa première expérience aux JO d’hiver a été incroyable. "Ce fut comme dans un rêve… Je suis arrivée le 31 janvier. Au début, on a suivi une formation à Yeoju, puis on est parti habiter à Gangneung. Tous les jours, je prenais le bus pour travailler à Pyeongchang".

Vive la vie olympique, vive l’esprit francophone

Accueil de l’équipe canadienne à Gangneung.

Pendant ces JO d’hiver et Paralympiques de Pyeongchang, les volontaires médiateurs linguistiques avaient majoritairement pour mission d’aider les athlètes francophones dans leur vie quotidienne - transports, nourriture, etc. Quarante-deux heures hebdomadaires au minimum, avec des températures pouvant descendre jusqu’à -20oC !

Volontaire auprès de l’équipe suisse, la Sud-coréenne Ara Yang apprend le français depuis plus de huit ans. Pour elle, c’est la plus belle langue du monde : "Dans l’avenir, je voudrais devenir interprète, donc cet évènement a été une excellente occasion de pratiquer. Traduire le français en coréen est plus dur que l’inverse !".

Le président de la Confédération suisse, Alain Berset (assis, centre), avec des volontaires francophones à la Maison Suisse.

Le rôle de ces volontaires francophones était d’assurer le rayonnement du français au profit "des athlètes, officiels, journalistes et du grand public", dans "la richesse de nos identités, pas du tout dans une logique de repli et d’enfermement sur soi, mais au contraire d’ouverture et de dialogue interculturel", a déclaré le Grand Témoin de la Francophonie aux JO et Paralympiques d’hiver de Pyeongchang 2018, aussi ancienne ministre française de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin.

Le soir du 10 février, à la Maison Suisse, la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, a félicité tous les volontaires francophones, comme "témoins des moments historiques de la langue française dans la vie olympique", et dont "la présence lors de ces Jeux a été une façon de faire rayonner ce que nous sommes à travers cette langue".

Des volontaires devant le Stade olympique de Pyeongchang.

"Même si cette année il y avait un millier de volontaires francophones, je pense que ce n’était pas suffisant, a estimé Suji Lee, volontaire sud-coréenne. J’espère que tout le monde a vécu des journées formidables à Pyeongchang".

Texte et photos : Dang Duong/CVN

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