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Accueil des invités devant la Maison Suisse à Yongpyong. |
À côté de la cérémonie d’ouverture des JO, la rencontre avec délégations, journalistes et volontaires des pays francophones à la Maison Suisse (House of Switzerland) à Yongpyong fut l’activité la plus importante du programme de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au cours des Jeux olympiques d’hiver. Une centaine de personnes étaient présentes à cette soirée, animée par le directeur de la Présence Suisse, l’ambassadeur Nicolas Bideau.
La Francophonie au cœur des JO
D’une surface de 1.400 m2, la Maison Suisse à Yongpyong fut le lieu de rencontre des athlètes helvètes, de leurs supporters et de passionnés de sport venus du monde entier. Ce lieu comprenait des espaces en plein air, des restaurants de cuisine traditionnelle, des boutiques, un grand écran et un marché suisse.
Pour commencer la soirée, le président de la Confédération suisse, Alain Berset, a fait remarquer la présence "sans précédent de nombreux pays et athlètes francophones", ainsi que "l’usage du français en premier" pendant la cérémonie d’ouverture.
Fleur Pellerin, Grand Témoin de la Francophonie aux JO d’hiver et Paralympiques de Pyeongchang 2018. |
Pour sa part, la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, a souligné que la langue française "stimule l’esprit sportif, et sans doute le désir de vivre en paix du monde entier". "Ici, c’est l’esprit olympique qui domine, mais aussi l’esprit francophone. Je félicite les acteurs francophones pour le travail énorme accompli lors de cet évènement, pour toujours faire rayonner la beauté de la langue française".
Cette idée a également été partagée par Fleur Pellerin, Grand Témoin de la Francophonie aux JO d’hiver et Paralympiques de Pyeongchang 2018. Née à Séoul puis adoptée par une famille française, l’ancienne ministre française de la Culture et de la Communication a vécu de belles expériences dans son pays natal. Elle a aussi été ravie de voir la place du français lors de cet événement.
"Il n’était pas évident d’imposer des signalétiques en français, mais je trouve que les organisateurs ont vraiment joué le jeu. Je suis très satisfaite de voir que le français est bien présent dans le village olympique, à l’aéroport d’Incheon, dans les annonces officielles. Et surtout, lors de la cérémonie d’ouverture, c’était vraiment très émouvant", a-t-elle précisé.
Pour de prochains JO en terre francophone
Pays observateur de l’OIF, la République de Corée a permis de réaliser de nombreux efforts afin de soutenir la place du français pendant les JO.
Exprimant les salutations du Comité international olympique (CIO), Denis Oswald, membre de son bureau d’exécutif, a insisté sur le fait que "parler le français devant des francophones est toujours un grand plaisir". Il s’est également félicité des progrès réalisés par la Francophonie à Pyeongchang, et a affirmé que "le renforcement de la place du français est l’une des priorités du CIO".
Michaëlle Jean (2e, gauche) et Fleur Pellerin (3e, droite) prennent la pose avec le groupe de la chanteuse congolaise Fanie Fayar. |
La gouverneure générale du Canada, Julie Payette, la ministre française des Sports, Laura Flessel, et les officiels des ambassades francophones à Séoul ont bien apprécié le support du CIO. Une idée exprimée par Chafik Rachadi, ambassadeur du Maroc en République de Corée, président du Conseil de promotion de la Francophonie. "N’oublions pas que les villes de Sion en Suisse et de Calgary au Canada sont les candidates favorites aux JO d’hiver de 2026", a-t-il souligné, en assurant le support de la Francophonie pour que les prochains JO soient organisés dans un pays francophone.
La soirée s’est clôturée par des airs du chanteur français Vianney et de la chanteuse congolaise Fanie Fayar.