>>Un accord avec Washington sur le retrait de 500 soldats américains d'Irak
>>Washington réduit sa présence militaire en Afghanistan et en Irak
Donald Trump fait une visite surprise aux troupes américaines sur la base de Bagram, en Afghanistan, le 28 novembre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En déclarant mardi 17 novembre, près de 20 ans après les attentats du 11 septembre 2001 fomentés par le groupe jihadiste Al-Qaïda, basé à l’époque en Afghanistan que dirigeaient les talibans, qu’environ 2.000 militaires s’en seront retirés le 15 janvier, Donald Trump a ainsi concrétisé sa promesse de mettre un terme aux "guerres sans fin".
Quelque 500 autres soldats auront aussi à cet égard quitté l’Irak pour ne laisser que 2.500 soldats dans chacun de ces pays, a annoncé mardi 17 novembre le nouveau ministre américain de la Défense par intérim, Christopher Miller.
"C’est une bonne mesure et c’est dans l’intérêt des peuples" afghan et américain, a réagi mercredi 18 novmebre Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans.
Le porte-parole du Conseil afghan de sécurité nationale, Rahmatullah Andar, a quant à lui relativisé l’impact du retrait : "Les forces afghanes de sécurité et de défense réalisent déjà 96% des opérations de façon indépendante et sont prêtes à continuer à défendre le pays".
Près de 7.000 militaires américains sont morts et plus de 52.000 ont été blessés depuis le déclenchement des offensives militaires en Afghanistan en 2001 puis en Irak deux ans plus tard, selon le Pentagone.