Ce livre comprend quatre parties : «Quitter Hanoi», «En route vers le front», «Les années au champ de bataille» et «Trente ans après». Le livre Les mémoires d’un garçon hanoïen de Dang Quang Ngoc est une autobiographie. L’auteur y dévoile la vie de ces étudiants hanoïens partis pour le Sud afin de libérer le pays.
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| Dang Quang Ngoc et son œuvre. |
Quang, personnage principal du livre, est un jeune garçon enthousiaste, prêt à se sacrifier pour sa Patrie. Dans le cadre d’un mouvement lancé en 1965 par l’organisation municipale de la jeunesse de Hanoi, Quang et beaucoup de jeunes hanoïens, souvent des étudiants, quittent famille et petite amie pour s’engager dans l’aventure de leur vie. Ces jeunes hommes à peine sortis de l’adolescence affrontent mille difficultés et dangers : faim, froid, maladies, bombes, mines et bien sûr les terribles champs de bataille... Beaucoup ne sont jamais revenus. Ce livre est aussi un hommage qui leur est destiné. «Mon livre est sincère. Ayant survécu aux années de guerre, je veux relater ce que j’ai vécu. Je n’y élude ni les difficultés ni les moments de lâcheté...», partage l’auteur.
Dix ans sur les champs de bataille
Dang Quang Ngoc, né en 1941, se souvient comme si c’était hier de ce moment d’exaltation populaire que fut l’entrée dans la capitale des soldats revenant de Dien Bien Phu et prenant en charge la gestion de la capitale, en 1954. Rue Côt Co, il a brandit fièrement le drapeau national. En 1965, 10 ans après la libération de la capitale, le pays entrait dans une nouvelle guerre, celle contre l’impérialisme américain. Le mot «Patrie» était sacré pour tous les jeunes Hanoïens. Le jeune Dang Quang Ngoc et 600 autres jeunes de Hanoi se portèrent volontaires pour aller se battre au Sud. Ce n’est qu’à la libération totale du pays, en 1975, que Quang quitta la vie militaire.
Il fallut attendre l’année 2007, à sa retraite, pour que Dang Quang Ngoc ne commence à coucher sur le papier ses souvenirs. Ses amis et frères d’armes ont tous confirmé l’exactitude de ses propos et ont salué la qualité de l’ouvrage. En 2010, son œuvre a figuré dans la bibliothèque du Millénaire de Thang Long-Hanoi. Une consécration.
Huong Linh/CVN