>>À Beyrouth, Ban Ki-moon appelle à la fin des violences
Une femme vote pour les municipales dans un bureau de Beyrouth, le 8 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Si les résultats ne sont attendus que tard dans la nuit pour Beyrouth et deux gouvernorats de la région de la Békaa (Est), l'ex-Premier ministre Saad Hariri a revendiqué la victoire de la liste qu'il soutient dans la capitale. "Les résultats sont en faveur de la liste des +Beyrouthins+", a-t-il lancé en soirée devant ses partisans.
Mais Irahim Mneimné, chef de la principale liste de la société civile baptisée "Beirut Madinati" (Beytouth est ma ville), ne s'est pas avoué vaincu, affirmant que la campagne civile "avait de très bons résultats".
Le taux de participation de près de 20% dans la capitale a déçu beaucoup qui espéraient un vote massif en raison de la présence pour la première fois d'une liste d'indépendants.
En soirée, le mouvement civil a dénoncé des violations et des fraudes au cours du scrutin qui se poursuivra jusqu'au 29 mai dans les cinq autres gouvernorats du pays.
Il s'agit des premières élections nationales organisées depuis 2010 dans un pays sans président depuis deux ans, sans nouveau parlement depuis 2009, et qui est paralysé par des divisions politiques.
La grande nouveauté a été l'apparition de Beirut Madinati, une liste de 24 candidats indépendants qui a défié celle des politiciens traditionnels comme M. Hariri, dont le parti domine généralement la municipalité de Beyrouth.
AFP/VNA/CVN