>>Amélioration sur le front des incendies, le gouvernement reste prudent
Des pompiers venus de Serbie luttent contre un incendie près du village d'Avgaria sur l'île grecque d'Eubée, le 10 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Depuis hier (jeudi 12 août), il n'y a plus de front actif majeur, juste des poches éparses", a déclaré un porte-parole des pompiers, à la faveur des précipitations tombées sur plusieurs régions et à la chute des températures. Les équipes de pompiers déployés par centaines, avec des renforts étrangers, restaient toutefois en alerte face aux risques de résurgence sur l'île d'Eubée, frappée la plus durement par ces feux, et dans la région d'Arcadie, sur la péninsule du Péloponnèse, selon la même source.
Des vents importants sont attendus durant le week-end, susceptibles de propager rapidement d'éventuels départs de feu. Des centaines d'habitations et de petites entreprises ont été emportées dans les flammes qui ont ravagé l'île d'Eubée, à 200 km au nord-est d'Athènes, mais aussi une partie du Péloponnèse et la grande périphérie d'Athènes depuis le 27 juillet.
Ces incendies provoqués par des températures caniculaires début août ont également provoqué des dégâts environnementaux considérables. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a évoqué une catastrophe environnementale sans précédent qu'il a directement reliée au changement climatique.
AFP/VNA/CVN