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Des avions cloués au sol par une tempête de sable à l'aéroport de Tenerife dans les iles Canaries, le 23 février, en Espagne. |
"La visibilité est très faible. Les avions qui devaient atterrir sur les îles ont été détournés vers l'Espagne continentale", a affirmé dimanche 23 février une porte-parole de l'opérateur aéroportuaire AENA, ajoutant qu'il était trop tôt pour dire combien de vols seraient touchés.
Selon l'AENA, certains vols sont aussi détournés vers le Cap Vert, le Maroc, la Mauritanie et le Portugal.
Dans un tweet, le ministre des Transports, Jose Luis Abalos, a remercié ces pays pour leur "solidarité". Les professionnels du transport aérien "ne se souviennent pas avoir jamais vu un temps aussi mauvais pour le transport aérien aux Canaries", a-t-il estimé.
Le trafic aérien était revenu à la normale sur l'archipel quelques heures plus tôt dimanche 23 février, au lendemain de perturbations similaires qui avaient engendré l'annulation ou la déviation d'environ 280 vols, selon la porte-parole d'AENA.
L'opérateur avait suspendu samedi 22 février l'ensemble des vols au départ et à destination de Grande Canarie et tous ceux quittant les deux aéroports de Tenerife (Nord et Sud) à cause des vents violents chargés de poussière de sable en provenance du Sahara qui ont drastiquement réduit la visibilité des pilotes sur ces îles au large du Maroc.
La Compagnie maritime norvégienne Fred. Olsen & Co. a de son côté suspendu dimanche 23 février son service de ferry entre les îles de Fuerteventura et Lanzarote, et entre San Sebastian et Valle Gran Rey sur l'île de Gomera, "jusqu'à nouvel ordre" en raison du mauvais temps, a affirmé le groupe dans un tweet.
Le service météorologique national espagnol a indiqué que des rafales de vent atteignant 160 km par heure ont été enregistrées dans certaines parties de l'archipel dans la nuit.
Les vents violents ont par ailleurs rendu plus difficile la prise en charge d'un incendie qui s'est déclaré samedi 22 février près du village de Tasarte, dans le sud-ouest de Grande Canarie.
Des avions largueurs d'eau ont été empêchés dimanche de décoller et d'approcher la zone de l'incendie qui a brûlé environ 300 ha et imposé l'évacuation d'environ 500 personnes, a déclaré le gouvernement régional des Canaries dans un communiqué.
AFP/VNA/CVN