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Donald Trump a décidé de durcir le ton avec l'Iran. |
Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la nouvelle décision à la Maison Blanche avant de rencontrer le Premier ministre australien Scott Morrison, en visite à Washington, et a qualifié les nouvelles sanctions imposées à Téhéran de "sanctions les plus sévères jamais imposées à un pays".
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, qui accompagnait M. Trump au bureau Ovale, a déclaré que la Banque centrale était la dernière source de fonds de Téhéran.
"Nous avons désormais coupé toutes les sources de financement de l'Iran", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué diffusé ultérieurement, le Trésor américain a annoncé qu'il avait inscrit sur une liste noire la Banque centrale iranienne et son Fonds national de développement, qui auraient été utilisés pour "transférer des réserves de devises étrangères de l'Iran vers des émissaires terroristes".
Etemad Tejarate Pars, une société établie en Iran, a également été désignée car Washington l'accuse d'avoir dissimulé des transferts financiers que le gouvernement iranien aurait utilisés pour des achats militaires.
Dans le communiqué, M. Mnuchin affirme que l'action du Trésor fait partie de la "campagne de pression maximale exercée (par les États-Unis) à l'encontre de l'Iran", et estime également que l'attaque de l'Iran contre l'Arabie saoudite est "inacceptable".
Washington a indiqué que l'Iran était à l'origine des attaques de drones perpétrées samedi 14 septembre contre des installations de production de pétrole dans l'Est de l'Arabie saoudite, affirmation que Téhéran a fermement démentie.
Les dernières sanctions interviennent deux jours après que M. Trump a révélé dans un tweet qu'il avait demandé à M. Mnuchin "de durcir considérablement les sanctions contre l'Iran".
Suite à son retrait unilatéral, l'année dernière, de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, Washington a intensifié la pression exercée sur Téhéran en lui imposant une série de sanctions visant à contraindre l'Iran à reprendre les négociations. L'Iran, cependant, maintient une position ferme et promet d'exercer des représailles contre les mesures anti-iraniennes des États-Unis.
Xinhua/VNA/CVN