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Les drapeaux du Royaume-Uni et de l'Union européenne à l'extérieur du Parlement à Londres. |
Après sa rencontre avec le président chypriote Nicos Anastasiades, M. Barclay a répondu en ces termes à la question selon laquelle le Royaume-Uni quitterait ou non l'UE sans accord le 31 octobre : "Oui, nous quitterons l'Union européenne". Il a par ailleurs déclaré qu'il était "reconnaissant au président Anastasiades pour la relation bilatérale forte que nous entretenons". "Il a une profonde compréhension des questions soulevées par le Brexit et il partage le désir du Premier ministre de conclure un accord...".
Il est certainement très appréciable de recevoir l'engagement du président sur ce dossier, car les deux parties veulent parvenir à un accord qui soit dans leur intérêt, et c'est bien ce à quoi nous travaillons, a dit le ministre du Brexit.M. Barclay est en visite à Chypre pour discuter des questions relatives au Brexit. Un porte-parole du département pour la sortie de l'UE à Londres a déclaré à l'agence de presse chypriote officielle que cette visite faisait partie de l'engagement du gouvernement britannique envers les États membres de l'Union, "car le Royaume-Uni cherche un accord qui excluerait le backstop".
Chypre compte deux bases militaires britanniques, qui auraient donc le statut de territoires étrangers, dotés d'une frontière sur le sol chypriote. Cependant, les deux pays ont conclu un accord à titre privé comme quoi le statut de ces bases ne changerait pas, et que les Chypriotes vivant ou travaillant dans leur enceinte ne seraient aucunement pénalisés dans leur vie quotidienne, dans le sillage d'un Brexit sans accord.
De la même façon, le gouvernement britannique a garanti que les Chypriotes résidant au Royaume-Uni ne seraient pas davantage affectés que les 80.000 Britanniques vivant à Chypre.
APS/VNA/CVN