>>Les présidents russe et américain discutent de cybersécurité et de situation en Syrie
>>La Russie et les États-Unis discutent de la stabilité stratégique à Genève
Le 21 juin, la température dans la capitale russe a atteint 34,7°C, égalisant le record vieux de 120 ans. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons passé des années vous et moi à négocier à propos des guerres, des armes chimiques, des armes nucléaires et je peux dire sans réserve qu'il s'agit d'une initiative absolument aussi critique et urgente", a déclaré l'envoyé spécial américain pour le climat, John Kerry lors d'une conférence de presse commune.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a de son côté indiqué que Moscou "porte une grande attention aux problèmes liés au changement climatique", saluant la visite "très opportune" de son homologue américain à Moscou.
Selon lui, la Russie s'attend à une "coopération étroite" avec les États-Unis au sommet COP26 en novembre à Glasgow, en Grande-Bretagne. La Russie, l'un des principaux producteurs mondiaux de pétrole et de gaz, a pris ces dernières années des engagements suggérant qu'elle prend le changement climatique au sérieux, sur fond de multiplication des feux de forêt chaque été en Sibérie et de fonte du permafrost, qui met en danger plusieurs villes de l'Arctique.
Lors de son discours annuel en avril, le président Vladimir Poutine a ainsi déclaré que la Russie doit s'adapter au changement climatique et a ordonné la création d'une industrie pour recycler les émissions de carbone.
APS/VNA/CVN