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Emmanuel Macron, lors d'une allocution télévisée depuis l'Élysée, le 31 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette allocution, prévue depuis plusieurs jours, interviendra deux mois et demi après l'entretien donné le 29 avril par le chef de l'État à la presse quotidienne régionale et dans lequel il détaillait le calendrier du déconfinement.
L'Élysée n'a pas donné de détails sur le contenu de l'intervention, mais l'entourage d'Emmanuel Macron a récemment indiqué que son objectif était de définir le cap pour les dix derniers mois de la fin du quinquennat, en particulier sur les réformes comme celle des retraites.
Il pourrait cependant détailler les mesures décidées par le Conseil de défense COVID-19 qui se tiendra lundi matin 12 juillet à l'Élysée pour trancher notamment sur l'obligation vaccinale pour les soignants et l'extension du pass sanitaire.
Des mesures pourraient également être prises pour contrôler les voyages avec les pays où la situation se détériore comme l'Espagne ou le Portugal, et pour abaisser les jauges pour les événements soumis à un pass sanitaire, comme le recommande le Conseil scientifique.
Le chef de l'État "tiendra compte des données sanitaires", a affirmé mercredi 7 juillet le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Dans son dernier point, Santé Publique France a déploré une "dégradation de la situation, après plusieurs semaines d'amélioration des indicateurs" (jeudi soir 8 juillet, on comptait 4.442 nouvelles contaminations, 70% de plus qu'une semaine plus tôt) et noté une "augmentation marquée du taux d'incidence, particulièrement chez les 15/44 ans".
Dans son allocution, Emmanuel Macron devrait également faire le point de la reprise économique et du plan de relance de 100 milliards d'euros, dont le déploiement doit "s'accélérer", selon le Premier ministre Jean Castex.
Elle sera diffusée le jour où le président a prévu de recevoir à l'Élysée les parlementaires de la majorité pour marquer la fin de la session.
Le patron des députés LREM, Christophe Castaner, a estimé vendredi 9 juillet qu'il y avait "trop d'incertitudes" pour qu'un projet de loi sur la réforme des retraites soit présenté à la rentrée. "Il faut faire attention à ce que l'on ne se heurte pas à la crise sanitaire et au risque de blocage en ce moment où l'on a besoin de relancer l'économie", a-t-il estimé dans l'émission en ligne Le Talk du Figaro.