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Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo. |
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a fait cette annonce vendredi matin 1er février au département d'État, évoquant la violation de l'accord par la Russie, une accusation démentie à plusieurs reprises par Moscou.
La décision, prise près de 60 jours après que Washington ait menacé de quitter le traité emblématique sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), déclenche un compte à rebours de six mois, qui conduira à une sortie définitive du pacte signé en 1987 par les États-Unis et ce qui était alors l'Union soviétique.
"Nous informerons la Russie et les autres parties au traité que les États-Unis se retireront du traité INF, avec effet dans six mois", a annoncé le plus haut diplomate américain.
De son côté, un haut responsable de l'administration Trump a déclaré aux journalistes lors d'une conférence téléphonique que les États-Unis informeraient officiellement la Russie de leur décision samedi 2 février.
Le président américain Donald Trump a pour sa part déclaré vendredi 1er février que son pays "ira de l'avant dans le développement de ses propres options de réponse militaire".
Les États-Unis "travailleront avec l'OTAN et nos autres alliés et partenaires afin de priver la Russie de tout avantage militaire découlant de son comportement illégal", a ajouté M. Trump dans un communiqué publié par la Maison Blanche.
Dans le même temps, M. Pompeo a indiqué que Washington pourrait reconsidérer sa décision de retrait dans les prochains mois si la Russie prenait des mesures allant dans le sens de ce que les États-Unis considèrent comme un moyen de ramener le pays à se conformer au traité.
Moscou et Washington se sont mutuellement accusés d'avoir violé l'accord historique de maîtrise des armements dans un contexte d'augmentation des tensions.
Xinhua/VNA/CVN